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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 14:07

 

 

Paris, le 26 avril 2030

 

 

Cher Julien,

 

Comme je te sais toujours aussi investi et féru de nouvelles technologies et pour te distraire de ta retraite de travail, je tenais à te narrer par le menu détail l’aventure que j’ai vécue il y a de cela deux ou trois jours.

Je connais un certain passage à vide  depuis quelques mois, les tournages se font de plus en plus rares, et quand bien même j’obtiens un cachet de quelques jours pour une mini série au petit format, ce n’est pas très bien payé. En fait le cachet est au format de la diffusion : de la taille d’un téléphone multimédia.

Je tourne aussi de moins ne moins pour la pub, qui me ravitaillait pourtant de façon fort utile. Mais la production travaille de plus en plus en image de synthèse et ils font tourner à fond la caisse leurs ordinateurs.

Aussi lorsque j’ai été contacté par le secrétariat d’un agent artistique, la surprise fût plutôt bonne, bien que celui-ci se révéla être d’un drôle de gabarit. Comme tu le sais je n’ai plus d’agent pour me suivre depuis un bon moment, vu la manière dont ma carrière patine.

Ce type s’appelle Dorian Greswood et son bureau est à Issy-les Moulineaux dans la Nouvelle Plaine « André Santini » qui regroupe les entreprises de Haute Technologie de la région parisienne…

N’ayant rien à perdre et plutôt surpris que l’on puisse faire appel à moi je me rendis au rendez-vous. Après avoir attendu une dizaine de minute, la secrétaire au look particulièrement branché m’introduisit auprès de Dorian Greswood.

Derrière un bureau blanc à la ligne épurée et vide de tous papiers, se tenait un jeune type d’une trentaine d’année, il me fit signe de m’asseoir.

 

-« Monsieur Verdi, merci d’avoir répondu si vite à mon invitation. »

- « De rien, cher Monsieur, mais je vous avoue que je suis un peu intrigué par votre démarche. Qui vous a communiqué mes coordonnées ?

- « En fait personne, ou du moins il s’agit d’une base de données où je vous ai trouvé à partir d’une sélection multi-critère. »

- « Puis-je vous demander quels étaient les critères en question ? »

-« Bien sûr, il n’y a rien de secret en cela, je cherchais un homme, la cinquantaine, d’un mètre quatre vingt, soixante quinze kilo, les yeux bleus, un peu dégarni, comédien bien sûr, mais qui surtout, je m’en excuse d’avance, n’a pas connu une carrière particulièrement marquante, en fait qui soit peu connu du public. »

- « Je suis loin d’être le seul dans ce cas, pourquoi moi ? »

-« Et bien monsieur Verdi…. En fait j’ai pu constater sur la base que vous n’aviez pas travaillé depuis un bon moment. »

-« Vous voulez sans doute dire que je suis sur la touche et que cette mise à l’écart dure depuis plusieurs mois. »

-« En effet et c’est pourquoi je suis prêt à vous faire une proposition financière qui devrait vous intéresser. »

-« Je vous écoute très attentivement ».

-« En fait je dirige un agence artistique d’un genre un peu particulier, mais très adaptée aux nouvelles exigences de la production audiovisuelle actuelle, de la concurrence que vous savez sévère avec les pays de l’Est. Je mets à disposition des productions des comédiennes et des comédiens virtuels…

-« Virtuels …. Je ne comprends pas bien, vous faites allusion à de la motion capture, si c’est le cas j’ai une certaine expérience, j’ai commencé ce type de travail il y déjà une vingtaine d’année… »

- « Ce n’est pas tout à fait la même chose, le contrat que je vous propose comprend la cession totale de votre image…nous avons technologiquement aujourd’hui la possibilité de vous enregistrer en tant que personne, de faire de vous d’une certaine manière ce que l’on appelle un « avatar », si vous pratiquez les jeux vidéo, vous voyez  ce que je veux dire. »

-« Mais qu’elles sont les conditions exactes de la cession ? »

- « Bien entendu, étant propriétaire exclusif de votre image, vous ne pourrez plus vous proposer comme comédien, mais il vous restera la voix, vous pourrez toujours faire du doublage. »

 

Ainsi cher Julien, ai-je vendu mon âme au diable pour trouver provisoirement une paix matérielle.

 

J’espère que du fonds de ta savane africaine, ton travail avance, loin des avanies du monde moderne et que tu nous reviendras paré d’une belle symphonie.

 

 

 

Fabrice.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 13:53

 

9433_1.jpgMichel Folco, photographe de talent s’est consacré à la littérature après avoir travaillé pour les plus grandes agences photographiques comme Gamma et Sipa. Personnage unique dans le paysage littéraire français, il y trouve  en six romans écrits de 1991 à 2010 toute sa place et surtout son public. Il est né à Albi le 29 septembre 1943, il aura attendu l’âge de 48 ans pour entamer sa carrière littéraire.

 

Un écrivain atypique.

Ecrivain surprenant, il produit des œuvres de fiction documenté, avec un grand soin à partir d’un univers bien particulier, celui des bourreaux et de leur entourage. Son univers littéraire est dès plus large, à la manière d’un AlexandreDumas qui brasserait, outre ses histoires, un rire retentissant qui ne fait pas simplement que de l’humour, mais qui creuse en profondeur ses sujets avec parfois du cynisme, mais toujours une réalité si cruelle soit-elle. Réputé auteur facile, il n’en délivre pas moins une parole qui va bien au-delà de la littérature de loisir, une parole qui porte à réfléchir. Baptiste Liger (L’Express) dans sa critique de «La Jeunesse mélancolique et très désabusée d’Adolph Hitler» a écrit « Il a su poser les bonnes questions ». Tout est dit !

L’œuvre.

Son premier livre, publié en 1995 «Dieu et nous seuls pouvons» (1991) a pour sujet une dynastie bien particulière de bourreaux les Pibrac. L‘action se situe dans l’Aveyron embrassant une large période du XVIIème siècle a à nos jours. Roman historique il raconte l’histoire d’un enfant trouvé, Justinien Trouvé qui au fil d’aventures rocambolesques se voit offrir sous forme de salut l’emploi de Bourreau à Bellerocaille (Aveyron) qui n’en a pas. Il n’a pas trop le choix et devient ainsi le fondateur d’une dynastie de bourreaux sous le nom de Pibrac.

Ce filon littéraire, outre ce premier roman, sera la source d’inspiration des romans suivants : «Un loup est un loup» (1995), «En avant comme avant !» (2001), «Même le mal se fait bien» (2008) et «La Jeunesse mélancolique et très désabusée d’Adolph Hitler» (2010).

Les faits divers sont le support de ses narrations, ainsi l’affaire des « Chauffeurs de l’Aveyron »  est directement inspirée de l’histoire de bandits qui ont sévi dans le Pas-de-Calais et la Drôme.

 

Son  adaptation au cinéma.

L’originalité de l’histoire, la qualité de l’écriture ont séduit  le producteur de cinéma Christian Fechner qui décida  de tourner une adaptation de l’œuvre, du moins de sa première partie qui raconte « l’avènement » de Justinien Pibrac. Michel Foco participera à l’écriture d’une partie du scénario. Le filme «  Justinien Trouvé ou le bâtard de Dieu » (1993) ne trouvera pas aussi facilement son public que les livres eux-mêmes.

 

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 13:50

 

Libreville est la capitale du Gabon, elle fut découverte par les portugais en 1472. Elle est bordée au Sud par le fleuve Komo et au nord par la forêt et le Parc national de l’Akanda. Sa population est autour de 600 000 habitants. Sa géographie est intéressante, construite sur un ensemble de collines et de vallons, elle dispose d’une côte de 10 km, de mangroves et surtout de magnifiques forêts visibles depuis certains de ses quartiers. Ses plages sont belles et peuplées, ses eaux sont tièdes et l’orientation donne des couchers de soleils somptueux sur l’océan atlantique sous l’Equateur.

 

Un peu d’histoire.

Sa fondation remonte à 1849 par des esclaves libérés. La traite des noirs avait été interdite depuis 1848. C’est Edouard Bouët-Willaumez qui va au non de la France établir des contacts avec l’ensemble des petits royaumes et ouvrir la porte à la colonisation par la France. C’est Libreville qui en servira de base de départ, dès la fin du XIXème la France s’installera à partir du fort d’Aumale. Libreville fut ainsi consacré Capitale du Congo Français, jusqu’à ce que Brazzaville lui ravise le titre en 1904. Au cours de la deuxième Guerre mondiale, elle choisit de se rallier à la France libre dirigée par le Général de Gaulle. Ce sera le point de départ des combattants français autour du maréchal Leclerc. Son indépendance sera déclarée en 1960, et c’est le maire de Libreville Léon Mba qui en sera le premier Président.

Quelques visites.

Les monuments y sont rares, son attractivité touristique tient à son capital en plages de sable fin : la Sablière, le Tropicana, le cap Estérias et la Pointe Denis. Son passé colonial a laissé quelques traces intéressantes sur le plan architectural au centre ville (l’ambassade des Etas Unis en est un exemple). L’église Saint-Michel de N’kembo présente de belles colonnes ainsi que la cathédrale Sainte Marie. Le Musée national des arts est tradition, situé en bord de mer mérite une visite. Quelques belles excursions sont à envisager : la Montagne Ikoi (à 14 km), et plusieurs îles (Nenghe Awogha, Ile Perroquet, Ile Soukou Doukou, Ile Assimba).

La vie au quotidien.

Il existe une association «Bienvenue à Libreville» ouverte le mardi et le vendredi de 9h à 12 h situé sur le parking du super marché Prix Import où des bénévoles vous donneront toutes les informations utiles. Le centre culturel Français, Boulevard Triompha,l vous proposera contacts et manifestations. Les visites du centre ville étant vite faites, c’est le bord de mer qui retiendra votre attention avec ses restaurants (Le Phare du Large) et bars de nuits (Balajo Club, Quaben Libreville). On circule très facilement en utilisant les taxis. Enfin le grand marché de Mont Bouet est incontournable.

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 13:09

 

 

imagesCAHKQDMB.jpg

 

La fête… tout est sujets à fêtes pour réunir parents et amis autour d’une bonne table. C’est difficile et facile à préparer. Mais le meilleur chemin est toujours celui de la simplicité : entrée, plat et dessert. Je vous propose un plateau de crudités fraiches faites maisons, une pintade farcie accompagnée de pommes au fou et un gâteau à l’ananas.

 

 

 

 

 

Ingrédients nécessaires

 

Pour les crudités :

-          Carottes

-          Betteraves

-          Céleris rave

-          Concombre

-          Tomates

-          Un citron

-          Du basilic frais

-          De la crème fraîche

-          Des feuilles de menthe fraîche

-          Un œuf, Huile d’olive, vinaigre balsamique, moutarde, graines de lin

Pour la pintade:

-          Une belle pintade fermière

-          Des pommes dont  8 pommes de belles tailles

-          8 biscottes

-          De la crème fraiche

-          De la confiture de groseille

-          Deux sachets de sucre vanillé

-          De la cannelle râpée

-          De la fleur de sel de Guérande, poivre noir

-          Un yaourt nature

-          Des raisins secs

-          Des feuilles de menthe fraiches

 

Pour le gâteau :

-          150g de farine

-          150 g de sucre en poudre

-          4 œufs

-          1 sachet de levure chimique

-          100 g de beurre

-          Pour le caramel 25 morceaux de sucre

 

Temps de préparation.

 

Pour les crudités : une bonne heure

Pour la pintade et ses pommes, 30 mn

Pour le gâteau à l’ananas : 15 mn

Temps de cuisson

 

La recette pas à pas.

 

Pour l’entrée :

-          Eplucher le concombre et le couper en fines rondelles, mélanger avec du gros sel e laisser reposer le temps de la préparation des autres ingrédients

-          Râper dans des récipients différents les carottes, les betteraves et les céleris raves, parfumer les carottes avec de huile d‘Olive  et les graines de lin, même chose pour les betteraves, faire une mayonnaise pour l’l’incorporer dans le céleri rave râpé, y ajouter un jus d e citron

-          Couper les tomates en rondelles, ajouter de l’huile d’olive et quelques traits de vinaigre balsamique, hacher le basilic frais dessus

-          Essorer le concombre coupé pour en enlever le maximum d’eau, bien sécher, ajouter la crème fraîche et la menthe hachée.

-          Sur un large plat ovale, disposer  les différentes préparations en les plaçant bord à bord.

 

Pour la pintade :

-          Prendre la pintade et la farcir avec le yaourt, une pomme coupée en tous petits morceaux, les raisins secs, un peu de sel et les feuilles de menthes

-          Mettre au four, temps de cuisson : 50 mn à four moyen

-          Placer dans un  plat rectangulaire : vos 8 biscottes, placez dessus vos huit pommes épluchées et évidées, à l’intérieur vous mettez un peu de crème fraîche, de la confiture de groseille et vous saupoudrez avec le sucre vanillé, un léger fond d’eau au fond du plat qui va ramollir vos biscottes

-          Mettre au four, temps de cuisson : 45 mn à four moyen

 

Pour le gâteau :

Le caramel : faire fondre dans un peu d’eau les morceaux de sucre, à feux doux jusqu’à coloration blonde

-          Dans le moule à gâteau, verser le caramel, et placer les rondelles d’ananas

-          Mélanger farine, sucre, levure puis les œufs entiers et le beurre ramolli, bien malaxer le tout qui doit donner une pâte lisse.

-          Verser le mélange dans le moule

-          Mettre au four, temps de cuisson : 45 mn à four moyen, préchauffé

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 13:02

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Dijon capitale de la bourgogne est célèbre pour ses spécialités : la moutarde de Dijon, sa crème de cassis, l’andouillette de Chalons, l’escargot de Bourgogne, le jambon du Morvan, la truffe et ses fromages (Epoisses, Saint florentin, crottin de Chavignol). Et il ne faut pas oublier ses vins célèbres dans le monde entier : Chablis, Pouilly Fumé, Côte de Nuits, Mâcon …. Ses restaurants réservent quelques bonnes surprises.

 

 

 

Les incontournables.

 

Stéphane Debord, il a repris, dans le restaurant portant son nom, le flambeau de P. Thibert en proposant à la fois une cuisine pleine d’invention et respectueuse de la tradition. Il propose des menus de 30 à 60 €. Il se situe 10, place Wilson à Dijon -21000. Téléphone : 03 80 67 74 64.

L’hôtellerie du Chapeau Rouge se situe dans le cœur même de la ville à deux pas de la cathédrale .Il vous faudra compter 90 € à la carte et des menus de 42 à 100 €. Son adresse est 5, rue Michelet à Dijon – 21 000. Téléphone : 03 80 50 88 88.

Le clos des Capucines, restaurant de cuisine traditionnelle propose des menus de 25 à 37 € et un menu spécial truffe à 41,50 € exceptionnel. Vous le trouverez 3, rue Jeannin à Dijon – 21 000. Téléphone : 03 80 65 83 03.

 

Quelques coups de cœur.

 

Le Pavillon de Bacchus, lieu design et branché, jardin agréable qui offre un excellent rapport qualité prix avec des menus de 19 à 30 € sans les vins. Il se situe Parc Valmy, 54 avenue Françoise Giroud à Dijon – 21 000. Téléphone 03 80 73 38 36.

Les Œnophiles, en plein centre  historique de Dijon offre une table qui fait la part belle aux produits du marché. La carte des menus va de 25 à 49 € avec une spécialité de homard. Il est au 18, rue sainte Anne à Dijon- 21000. Téléphone : 03 80 30 73 52.

L’Escargot, vous fera découvrir la spécialité internationale de Dijon : l’escargot au beurre persillé avec un menu bourguignon à 22 € et un  menu découverte à 29 €. Il se trouve au 43, rue Jean-Jacques Rousseau à Dijon – 21000. Téléphone : 03 80 73 33 85

Le Piano qui Fume, ouvert en 2003, en plein centre ville, il propose une cuisine à l’ardoise inventive et privilégiant les produits issus de l’artisanat. Vous composez votre menu à la carte. L’entre + le plat du jour + le fromage ou le dessert est à 19 € 50. Il est au 36, rue Berbisey à Dijon – 21000. Téléphone : 03 80 30 35 45.

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 12:58

imagesCAEU9859.jpgLes régimes alimentaires fleurissent à l’occasion des vacances, les journaux féminins s’en donnent à cœur joie. N’importe quel nutritionniste  vous mettra en garde contre tous ces régimes. Ils peuvent vous faire perdre rapidement du poids qui reviendra aussi vite. Le régime à base de soupe uniquement est dangereux, particulièrement le plus connu à base de soupe aux choux.

 

La meilleure méthode pour maigrir consiste à :

 

-          Ne prendre que trois repas par jour.

-          Manger de manière équilibrée.

-          Prendre son temps pour ses repas.

-          Proscrire tout « encas ».

 

Le petit déjeuner est souvent bâclé, consacrez lui du temps : boisson chaude (thé ou café), un fruit frais, des céréales avec du lait et une tartine (confiture ou miel).

 

Le midi, évitez le repas « emporté » que l’on mange au bureau. Il faut consacrer au moins 30 minutes à son repas, bien mastiquer les aliments et « penser »  à ce que l’on mange.

 

Le repas du soir, évitez de le prendre devant la télévision. Le repas en famille pour lequel on prend du temps est nécessaire à l’équilibre alimentaire.

 

La recette est simple, à chaque repas :

 

-          100 grammes de protéines (Viandes, poissons, …).

-          100 grammes de féculents (riz, pâtes, …).

-          Un laitage (yaourt, fromage blanc, fromage…).

-          Une crudité.

-          Des légumes.

-          50g de pain.

-          Une cuillère à soupe d’huile d’olive.

 

Il est ainsi possible de construire toutes sortes de repas. Le secret c’est de bien conserver systématiquement cet équilibre alimentaire. Le dosage présenté des protéines et des féculents  est dans le cadre d’une cure d’amaigrissement. Une fois le poids recherché atteint on peut augmenter les doses à 150 grammes et observer le résulta sur plusieurs semaines. Le succès tient à ce que l’on soit capable de se réguler ainsi sur une longue période.  Le résultat : deux kilos de perdus par mois, cela peut paraitre modeste, mais sur 10 mois cela fait tout de même 20 kilos !

 

N’oubliez pas de boire beaucoup d’eau pendant et entre les repas, ce qui est essentiel pour bien drainer votre corps, tout en l’hydratant.

 

Enfin attention au sel, il est présent en surdose dans tous les aliments préparés que vous achetez. Préférer le jambon tranché par le boucher.

 

Le sport, on écrit un peu n’importe quoi sur le sujet. Le corps humain est comme une chaudière il ya ce qui rentre et ce qui sort. En clair en contrôlant les aliments que vous ingurgitez et en pratiquant une activité physique régulière vous contribuez à améliorer votre perte de poids. Là aussi, c’est la régularité qui est la règle.

 

Enfin quelque règles d’hygiène alimentaire : il faut proscrire la charcuterie, privilégier les viandes blanches (veau, volaille, lapin..) aux viandes rouges, manger du poisson au moins une fois par semaine, éviter les sucreries (bonbons, chocolat, boisson sucrée...), les apéritifs.

 

Bien construire son alimentation ce n’est pas seulement éviter ou perdre du poids, c’est aussi s’assurer contre le diabète, le cholestérol et les maladies cardiovasculaires

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 12:55

imagesCA3IFGER.jpgC'est l'été, l'occasion de lire et de relire.

 

Alors que Boris Vian publiait dans l’indifférence générale «L’Ecume des jours» en 1947 aux Editions Gallimard, celui-ci occupe aujourd’hui la 10e place dans le classement des «100 meilleurs livres du XXème siècle», Quelle belle revanche ! Il faut dire que le livre avait de quoi surprendre les lecteurs. Univers improbables, vaguement situés à la Nouvelle-Orléans, il tisse des liens poétiques entre des personnages emprunts de jazz dans des paysages de marécages poisseux et livre la narration d’événements surréalistes.

 

La genèse du livre.

Il a mené une vie tout aussi dispersée que ses personnages: poète, chanteur, trompettiste, ingénieur, inventeur, traducteur, acteur, peintre ….il a cherché sa vie toute sa vie. En cela «L’Ecume des jours» reflète bien ses préoccupations et sa vision du monde. Ecrit au verso des imprimés de l’AFNOR où il travaillait, il réussit à le faire publier dans la prestigieuse maison Gallimard. Il attend beaucoup de cette publication, d’autant plus qu’il est soutenu par Raymond Queneau et Jean-Paul Sartre. Le succès ne sera pas au rendez-vous, il en sera affecté.

 

L’histoire.

Il est assez difficile d’établir un synopsis d’une histoire qui n’existe pas tout à fait. Disons pour aller à «la lumière» même du livre que Colin tombe éperdument amoureux de Chloé, celle-ci est malade : un nénuphar pousse dans son poumon. Colin fait tout pour la guérir, elle part à la montagne et à son retour le nénuphar a disparu. Colin doit travailler pour acheter des fleurs à Chloé dont le deuxième poumon est de nouveau attaqué par un nénuphar. L’histoire se déroule sur fond de rapetissement de la maison (une détérioration à la manière du « portrait de Dorian Gray » d’oscar Wilde ou «La peau de chagrin» de Balzac). Tout devient gris, triste malgré les efforts d’une petite souris qui essaye de nettoyer les vitres pour amener le soleil…il s’ensuit des aventures tout aussi surréalistes et pour finir, alors que Chloé meurt, la souris se suicide de désespoir entre les pattes d’un chat.

 

La portée du livre.

Avec un succès tardif le livre sera porté par la génération de mai 1968 qui y verra l’aspect subversif. Dans  son avant propos il se veut provoquant et se distingue des écrivains réalistes. Il est écrivain de l’imaginaire, d’un imaginaire qui s’apparente à celui du rêve où trône l’événement métaphorique mis brutalement parfois en confrontation avec un propos banal mais toujours insidieux.

Le livre sera porté à l’écran (en 1968), on en fera un opéra, il sera mis en scène au théâtre et chorégraphié, tout un éclectisme qui devrait aller droit au cœur de Boris Vian.

 

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 12:52

imagesCA0R51BR.jpg« Martin Eden » le chef d’œuvre écrit par Jack London a marqué de nombreuses générations de lecteurs. Livre culte, son histoire est aussi celle de Jack London, malgré ses dénégations. A travers le récit de Martin Eden, autodidacte, l’auteur propose une philosophie de vie, un refus du conformisme. Publié en 1909, London disparaitra peu après en 1914 dans des circonstances jamais éclaircie, d’un empoisonnement du sang.

 

L’histoire.

Dans les années 1900, le jeune marin Eden débute mal dans l’existence : une jeunesse ratée sans éducation, dans un univers brutal.

Il voyage beaucoup et apprend peu, jusqu’au jour, où intervenant dans une bagarre, il sauve un jeune homme. Celui-ci se révèle de bonne famille et l’invite à diner. Martin tombe éperdument amoureux de sa sœur : Ruth Morse.  Celle-ci, bien entendu, a reçu de son milieu éducation, grâce, tout l’opposé de Martin. Il entreprend donc de se cultiver aux fins de la séduire. Pris à son propre jeu, il assimile une véritable culture encyclopédique. Il se rêve écrivain. Ruth cédant à son charme, ils se fiancent.

 

 Les talents littéraires de Martin ne trouvent guère d’échos, sea fiancé le pousse à s’intégrer à la société. Martin souffre de cette situation et ne trouve de réconfort et d’écoute qu’auprès de son ami Brissenden. Suite à un malentendu, un journal local présente Martin comme un socialiste, Ruth se sépare de lui. Les malheurs s’enchainent Brissenden meurt alors que Martin connait ses premiers succès. Il devient un auteur à succès, et pourtant cela ne lui apporte aucune satisfaction.

Il trouve la société vaine et superficielle et ne supporte plus la pression qu’elle lui impose. Il part pour le pacifique et disparait en se glissant dans la mer comme Gilliat dans les « Travailleurs de la mer » d’Hugo

 

Livre emblématique.

Bien qu’il l’ait contesté toute sa vie Jack London donne de sa personne dans cette narration. Au même titre que son héros, il est un voyageur, il a soif de connaissances, et partage le mépris de Martin pour la bonne société. Il est dans la tradition stendhalienne du jeune homme pauvre qui franchit toutes les étapes initiatiques pour entrer la bourgeoisie. Mais  de fait il n’en fera jamais partie, tant son histoire est celle, certes d’une ascension, mais aussi d’une désillusion.

 

Forgé de sa propre puissance et soif de se hisser au plus haut, il méprise très vite tous ceux qui l’entourent, ceux dont la naissance leur a donné tous les droits.

 

Libertaire, un peu anarchiste Jack London après une vie riche de voyages et d’aventure livre avec « Martin Eden » un manuel de vie dénonçant l’individualisme forcené de son temps.

 

Son accès est dès plus facile, publié en livre de poche on le trouve à deux euros sur priceminister.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 12:46

imagesCAU3OYII.jpgLa nouvelle Jérusalem est décrite dans l’Apocalypse selon Saint Jean comme la Cité Idéale par l’harmonie de son architecture, par la beauté de ses monuments et l’espérance retrouvée grâce à la fraternité entre ses habitants. Cette expression figure dans toute la littérature eschatologique (le discours sur la fin des temps) comme la foi retrouvée en un monde reconstruit et parfait. Au carrefour du messie et des temps futurs, elle s’attend au-delà de la vie à recevoir les justes. Sa thématique a inspiré un grand nombre de théologiens, mais aussi d’artistes, de sculpteurs, de peintres, d’écrivains et de musiciens.

 

Ses sources.

Elle est « la citée sainte descendue de chez Dieu » selon le livre de l’Apocalypse. Saint Jean l’Evangéliste en est l’auteur, c’est dans la grotte de Patmos qu’il l’écrivit, ordonné en 22 chapitres. L’Apocalypse après une longue polémique religieuse a été admis comme le dernier livre de la Bible. La nouvelle Jérusalem est la cité qui se lève à la destruction de l’antique Babylone « la prostitué et la sanguinaire ». Elle est la thèse de l’antithèse, en effet de miroir, elle s’offre aux contraires de cette cité noire et obscure. Haute, impériale, illuminée célestement elle présente une géométrie nette et chaque mesure se compte en multiple de douze. Ce sont les deux derniers chapitres (20 et 22) qui décrivent, après l’apocalypse la création de cette nouvelle terre appelée «Nouvelle Jérusalem».

 

Inspiration.

La beauté du texte et son immense portée théologique a été à la source de nombreuses inspirations. Dès le moyen âge mosaïques, peintures et surtout manuscrits illustrent les vertus de cette belle espérance. Le moine Beatus, le premier fit un commentaire illustré de l’Apocalypse si parfait que son nom fut désormais donné à tout ouvrage reprenant les mêmes thèmes.

Saint Augustin (354-430) dans «La Cité de Dieu» esquisse les épures de cette ville éternelle où s’établiront les hommes justes dans l’éternité de Dieu, des anges et  de tous les saints.

William Blake (1757-1827) le peintre et poète anglais a illustré la nouvelle Jérusalem dans des vers et des illustrations magnifiques, il a écrit : «Si les portes de la perception étaient purifiées, toute chose apparaîtrait à l’homme comme elle est, infinie», Aldous Huxley lui-même reprit cette vision dans son essai «Les portes de la perception».

D’une manière plus contemporaine et musicale le groupe de rock « The Doors » sur proposition de Jim Morrison adoptèrent ce nom en référence et en hommage à Aldous Huxley.  Et « the end » par sa puissance mélodique évoque inévitablement l’au-delà et les portes de la ville nouvelle, espoir d’une vie future.

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 12:44

L’Adami, cette société qui agit

Vous invite à partager sa philosophie,

En venant à Cabourg, vous reverrez la mer

D’un coup d’aile, effacerez les regrets amers.

 

Et de ce signe avenant à tous les artistes

Oh ! Vous ferez fuir les figures si tristes.

Et de ce doux bonheur naitra tous les honneurs,

Discours et pompes d’ombre, ors et fastes rageurs,

 

Seront à jamais vains. Sous la plage nous attend :

Vérités à partager, désirs si fuyants,

Qu’il nous vient comme des mots cruels et flous,

Et qui s’en vont en rangs serrés, hordes de loups,

 

Finir sous les vagues, en de vaines promesses.

Je sais le désir ardent de ne retenir

Que la certitude en vos lèvres en liesses,

Nous tous rassemblés …à plus que se réunir…

 

Voilà « mondialisation, numérique

Et diversité sont dans un bateau » la clique,

Sombre et fier de son avenir de désirs,

Si rouge, si sinueux, en peur de périr…

 

« Qui veut la peau des cercles vertueux ? », le rire

Qui me vient si vite au bord du souvenir,

Et dont les méandres alanguies des histoires

Mêlent sueur, hasard, fatalité …pouvoir !

 

 « Les agents, les mandataires, agrégateurs

SPRD : au service / au frais des artistes »,

De leur culture, vous érigerez leur peur

De si doux et vastes monuments un peu tristes. .

 

En un mot votre doux visage aux uns mêlé,

Que votre temps infini nous soit partagé,

L’honneur de vous y voir nous porte de bonheur

Et s’embrasse ainsi de toute notre ferveur !

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Présentation

  • : Le blog de Jean pelletier
  • Le blog de Jean pelletier
  • : Pour suivre l'actualité politique, la défense de la propriété intellectuelle et suivre quelques conseils en gastronomie et en histoire
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L'auteur

  • Jean Pelletier
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai   été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques.
Vous pouvez vous abonner à ce blog ou me suivre sur ma page facebook  et mon compte twitter
https://www.facebook.com/jean.pelletier
77https://twitter.com/jmpelletier
Bonne lecture.
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques. Vous pouvez vous abonner à ce blog ou me suivre sur ma page facebook et mon compte twitter https://www.facebook.com/jean.pelletier 77https://twitter.com/jmpelletier Bonne lecture.

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