Michel Folco, photographe de talent s’est consacré à la littérature après avoir travaillé pour les plus grandes agences photographiques comme Gamma et Sipa. Personnage unique dans le paysage littéraire français, il y trouve en six romans écrits de 1991 à 2010 toute sa place et surtout son public. Il est né à Albi le 29 septembre 1943, il aura attendu l’âge de 48 ans pour entamer sa carrière littéraire.
Un écrivain atypique.
Ecrivain surprenant, il produit des œuvres de fiction documenté, avec un grand soin à partir d’un univers bien particulier, celui des bourreaux et de leur entourage. Son univers littéraire est dès plus large, à la manière d’un AlexandreDumas qui brasserait, outre ses histoires, un rire retentissant qui ne fait pas simplement que de l’humour, mais qui creuse en profondeur ses sujets avec parfois du cynisme, mais toujours une réalité si cruelle soit-elle. Réputé auteur facile, il n’en délivre pas moins une parole qui va bien au-delà de la littérature de loisir, une parole qui porte à réfléchir. Baptiste Liger (L’Express) dans sa critique de «La Jeunesse mélancolique et très désabusée d’Adolph Hitler» a écrit « Il a su poser les bonnes questions ». Tout est dit !
L’œuvre.
Son premier livre, publié en 1995 «Dieu et nous seuls pouvons» (1991) a pour sujet une dynastie bien particulière de bourreaux les Pibrac. L‘action se situe dans l’Aveyron embrassant une large période du XVIIème siècle a à nos jours. Roman historique il raconte l’histoire d’un enfant trouvé, Justinien Trouvé qui au fil d’aventures rocambolesques se voit offrir sous forme de salut l’emploi de Bourreau à Bellerocaille (Aveyron) qui n’en a pas. Il n’a pas trop le choix et devient ainsi le fondateur d’une dynastie de bourreaux sous le nom de Pibrac.
Ce filon littéraire, outre ce premier roman, sera la source d’inspiration des romans suivants : «Un loup est un loup» (1995), «En avant comme avant !» (2001), «Même le mal se fait bien» (2008) et «La Jeunesse mélancolique et très désabusée d’Adolph Hitler» (2010).
Les faits divers sont le support de ses narrations, ainsi l’affaire des « Chauffeurs de l’Aveyron » est directement inspirée de l’histoire de bandits qui ont sévi dans le Pas-de-Calais et la Drôme.
Son adaptation au cinéma.
L’originalité de l’histoire, la qualité de l’écriture ont séduit le producteur de cinéma Christian Fechner qui décida de tourner une adaptation de l’œuvre, du moins de sa première partie qui raconte « l’avènement » de Justinien Pibrac. Michel Foco participera à l’écriture d’une partie du scénario. Le filme « Justinien Trouvé ou le bâtard de Dieu » (1993) ne trouvera pas aussi facilement son public que les livres eux-mêmes.