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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 16:12

Bien que la machine à perdre tourne à plein régime, il faut bien faire avec… difficile de s’abstenir quant on a milité à gauche toute sa vie. Les regrets s’accumulent au fil des jours… mais faut-il vivre avec les regrets ? Certes non. Il y a l’idéal, il est encore très vif à mon esprit, très présent, mais l’expérience m’a appris à faire avec la réalité. Il me faut donc faire un choix, même si celui-ci n’est pas celui du cœur, il sera au moins celui de la raison.

 

Vincent Peillon.

Le dernier candidat à s’annoncer Vincent Peillon, soutenu par le Maire de Paris Anne Hidalgo, entre autres, vient de trébucher sévèrement. Élu avec l’étiquette PS au parlement européen, il n’aurait jamais payé ses cotisations et serait en dette de 20 000 euros. Outre ce faux pas, le candidat Peillon aggrave sévèrement son cas, en parlant de « boules puantes » vis vis de ceux qui ont lâché l’information… sans doute, aurait-il fallu maintenir l’omerta sur son cas ? Donc exit Peillon, qui visiblement est contre la transparence et contre les cotisations au PS.

Arnaud Montebourg, Benoit Hamon …

Arnaud Montebourg…, le dilettante du PS, une fois je suis avec, une fois je me retire dans le monde des affaires. Une fois je construis mon image de marque au PS sur la lutte contre le cumul des mandats, une fois en passe de diriger l’exécutif de mon département, je le fais, en gardant mon mandat de député. Belle inconstance et belle gueule qui n’en font pas pour autant un authentique représentant du Parti Socialiste. Et puis, il n’a eu de cesse en entrainant avec lui Aurélie Filippetti  alors Ministre de la Culture et Benoit Hamon, Ministre de l’Education Nationale de « cartonner » contre François Hollande, président de la République, belle loyauté pour celui qui n’a de cesse de faire la morale aux autres. Alors le candidat « pour tourner la page du quinquennat » n’aura pas mon soutien ni ma voix. Je tourne la page d’Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon.

Quelques autres candidats.

Reste, François de Rugy qui se qualifie « d’écolo-centriste », de pair avec Jean-Luc Bennahmias, ancien écologiste rallié à François Hollande, cela fait beaucoup, avec en plus l’obscur candidat désigné par EELV dans le cadre de leur propre primaire. N’oublions pas Gérard Filoche, dont les accès de colère sont parfois vivifiants, mais un peu trop nombreux, on ne préside pas avec la colère au ventre… et dans le genre, en dehors de la primaire à gauche il y a déjà Jean-Luc Mélenchon qui excelle dans le registre de la colère. Enfin, il y a aussi Pierre Larrouturou parfois au PS, parfois créant son propre parti La Nouvelle Donne, parfois se faisant exclure de La Nouvelle Donne, parfois y revenant et parfois candidat à la primaire… on s’y perd avec lui.

Portrait-robot.

Moi j’ai besoin d’un candidat fidèle, même parfois critique, mais fidèle au Parti Socialiste. Un candidat qui ne renie pas le quinquennat de François Hollande, un candidat loyal à ce qu’incarne le parti socialiste, un social-démocrate de gouvernement et non pas un va-t-en-guerre qui multiplie les promesses les plus démagogiques et dont on sait que s’il arrive au pouvoir, il ne sera pas en mesure de les appliquer. Donc un candidat qui a la stature et l’expérience d’un homme d’État.

Manuel Valls, mon candidat.

Bref Manuel Valls semble tout désigné pour incarner cette candidature-là. Je n’ai pas toujours aimé tout ce qu’il disait ni même aimé tout ce qu’il mettait en œuvre comme premier ministre. Mais je ne cherche pas le candidat parfait, il n’existe pas.

J’ai confiance en lui pour prendre les meilleures mesures afin d’assurer le socle de protection sociale de notre pays, de réformer sans casser et d’engager un dialogue sincère avec toutes les forces de progrès de notre pays.

 

 

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 17:32

Est-ce l’âge, le temps qui passe, j’éprouve de plus en plus de nostalgie et me détache du monde et de ses affaires courantes… en effet elles courent, elles courent et ne laissent pas grand-chose de tangible derrières elles. Ce n’est pas que je tourne le dos à la politique, c’est que je la vois désormais comme un corps qui se sépare de moi, qui s’éloigne, qui me devient presque étranger… à moi qui m’y suis tant donné… j’observe, il m’arrive de commenter, mais c’est à peine si j’y crois encore

Pourtant la politique ne nous lâche jamais, je devrais le savoir. Quiconque s’abstient donne indirectement sa voix à quelqu’un d’autre qu’il n’aura pas choisi. L’abstention est la pire des choses, c’est une négation dévastatrice qui hélas semble s‘emparer du pays ! Je ne m’abstiens pas, mais je n’arrive pas, pour autant, à prendre corps dans le débat politique qui nous est offert…

Ma génération a connu des moments extraordinaires… quand j’y pense, c’est un véritable roman. En 1974 j’ai 22 ans en 1971 au congrès d’Epinay j’en ai 19. Comment ne pas se remémorer ce temps-là où naissant au monde des idées, je baigne dans un temps de l’histoire où la société est en plein mouvement et où la gauche se sort de l’ornière de la SFIO, des présidentielles de 1969 et de l’échec terrible de Gaston Defferre… Et puis ce sera la grande marche en avant des idées et du combat politique. Les affrontements internes au PS avaient une bien autre tournure, ne serait-ce qu’entre la deuxième gauche incarnée par Rocard et le CERES par Jean-Pierre Chevènement. C’était rude, qui ne souvient pas du fameux Rocard d’Estaing lancé à la figure de Rocard par Defferre  au Congrès de Metz ?

Même l’aventure un peu stupide d’un Jean-Jacques Servan Schreiber à Nancy, puis à Bordeaux avait tout de même plus d’allure que les gesticulations sordides d’un Emmanuel Macron.

1981 sera l’apogée de cette histoire… jusque 1984… je participe à l’aventure de la gauche au pouvoir, en faisant du cabinet ministériel. L’occasion unique de voir à l’œuvre les forces de destruction que le pouvoir entretient et nourrit en son sein.

Marche après marche, c’est la descente à l’envers aux enfers… chaque épisode semble l’apogée de la « mort », mais non le pire est à chaque fois à attendre.

2017 fait plus que pointer le bout de son nez… la gauche est en vrac, comme si chacun de son côté n’avait pour tout carnet de route que la perte… de son propre camp.

Alain Juppé (le revenant ne l’oublions pas, quand même) semble inexorablement en orbite pour conquérir en mai prochain l’Élysée… de bonnes âmes en charge du renouvellement annonce la nomination de Valérie Pecresse à Matignon… tout cela souffle bizarrement au-dessus de nos têtes comme un air de rénovation, de transformation .…

La destruction massive de la gauche va faire prendre aux électeurs des vessies pour des lanternes… car enfin Juppé, Pecresse c’est tout juste la Droite, la Droite une fois de plus et pas moins que cela…

On vit comme dans un cauchemar un roman qui narrerait que la droite légitimerait enfin ses idées par KO de la gauche.

Citoyens, réveillez-vous, écoutez bien tout ce qui se dit et, de grâce, lisez les programmes et cherchez bien où est votre intérêt

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:02

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  • Le blog de Jean pelletier
  • : Pour suivre l'actualité politique, la défense de la propriété intellectuelle et suivre quelques conseils en gastronomie et en histoire
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L'auteur

  • Jean Pelletier
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai   été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques.
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Bonne lecture.
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