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10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 17:10

La conférence a été annulée

Date / Heure
Date(s) - 16 Mar 2020
19 h 00 - 21 h 00

Emplacement
Café de la mairie

Catégories

#Entreprise, #Entreprise libérée

Conférence-débat

Qu’est-ce que libérer l’entreprise ? Pourquoi, quand et comment le faire ?

Il est légitime de se poser ces questions car, à n’en pas douter, au cours des prochaines décennies, les entreprises qui ne se seront pas libérées de leurs rigidités, de leurs freins et de leurs obstacles opérationnels disparaîtront progressivement. D’autres, plus agiles et plus mobiles, mieux à même d’évoluer au rythme des changements de leur environnement les remplaceront.

Mais pour « libérer » l’entreprise, il ne suffit pas de veiller au bien-être des personnels, de leur donner plus d’autonomie ou de faire évoluer le management. Cette innovation majeure dans la conduite des organisations nécessite d’orchestrer une transformation progressive de tous ses leviers opérationnels : les structures, les opérations, les relations humaines et la gouvernance.

Henri Chelli présentera son livre “L’entreprise libérée : pourquoi, comment ?“. Conçu avec l’objectif d’une application concrète, ce vademecum propose une démarche en quatre étapes, adaptable à toute entreprise – petite, moyenne ou grande, en création ou en pleine maturité – qui lui permet de mettre en œuvre une démarche de « libération » dans le respect de sa culture et de son stade de développement. Il permettra aux « pro » et aux « anti » entreprise libérée de prendre la pleine mesure de la révolution managériale que constitue la « libération de l’entreprise » mais surtout de choisir en toute connaissance de cause de la mettre en œuvre pour passer, enfin, du rêve à la réalité.

Henri Chelli

Henri Chelli

Henri Chelli a été consultant et praticien en Système d’information puis en stratégie et en organisation, pendant plus de 40 ans dans différents grands cabinets de conseil. Il a pu, durant ces années, approfondir, analyser et transformer le fonctionnement de nombreuses entreprises petites, moyennes et grandes dans les secteurs télécoms, banques, assurances, industries, hôpitaux et administrations.

Ce livre constitue une synthèse de ces multiples expériences, renforcée par des entretiens menés auprès de plusieurs entreprises déjà libérées.

Henri Chelli est directeur du cabinet Synedge Consulting. Il est également administrateur et secrétaire général du Club des Pilotes de Processus.

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Inscription gratuite pour les adhérents Premium

Conférence-débat ouverte à tous pour 10 €


Réservations :

https://espaces-numeriques.org/evenement/quest-ce-que-lentreprise-liberee/

 

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 11:13

Les évolutions rapides de la science

Les sciences et les technologies médicales évoluent de plus en plus vite. Nous devons nous interroger : ce qui est possible “techniquement” est-il souhaitable ?

 

Un rendez-vous régulier

Les Etats généraux, organisés par le Comité consultatif national d’éthique, sont une phase préalable à la révision de la loi de bioéthique prévue fin 2018. En France, cette loi est révisée tous les 7 ans au moins. 

 

Nous sommes tous concernés

Ces enjeux nous concernent toutes et tous et nécessitent donc des débats les plus larges et les plus ouverts possible. Ils serviront à éclairer le législateur. 

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 14:02

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 13:33
Déficits, chômage, dépenses publiques, à qui la faute ?

Quand la droite se prend les pieds dans le tapis à propos de ses jugements sur la politique menée par Francois Hollande depuis son élection en 2012.

L’antienne perpétuelle des caciques de l’UMP étant que ce quinquennat se caractérise par une explosion des déficits, une augmentation du chômage et une impossibilité à réduire les dépenses publiques, on « savoure » ces propos à l’emporte-pièce quand on connait les résultats de la politique menée par l’UMP sous la présidence de Nicolas Sarkozy de 2005 à 2012

Explosion des déficits.

Certes, celui-ci n’est pas autant maitrisé que l’on aurait pu l’imaginer, il risque bien d’atteindre les 4,4%, après un 4,1% en 2013. Mais il ne faut pas oublier que l’héritage laissé par l’UMP c’est bien un déficit qui entre 2008 et 2009 est passé de 3,2% à 7,2 % et qu’en 2012 il était encore à 4,9%

Explosion du chômage.

Qui peut nier que la montée du chômage n’a pas été endiguée ? Mais sa poussée ne date pas d’aujourd’hui et le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été marqué par une forte poussée du chômage. Certes de 2005 à 2007 le chômage baisse, mais très vite à partir d’avril 2008 il est à 1 996 000 demandeurs d’emploi et il se « hisse » à 2 893 000 en avril 2012. Soit une augmentation de 897 000 chômeurs. François Hollande contre toute attente et malgré ses promesses ne fait pas mieux, nous sommes en avril 2014 à 3 349 000 chômeurs. Difficile de parler « d’une explosion du chômage sous François Hollande ».

La réduction de la dépense publique.

Michel Sapin, Ministre du budget, a annoncé une économie de 21 milliards d’euros en 2015. L’état y prendra une large part avec une diminution de son budget de 7,7 milliards, 3,7 milliard pour les collectivités territoriales et près de 10 milliards pour la Sécurité sociale. Jamais un gouvernement ne s’était engagé aussi loin dans la réduction de la dépense publique.

Est-il possible d’aller plus loin ? Ce n’est sans doute pas à ceux (l’UMP) qui ont fait exploser la dette publique de venir donner des leçons ou pire de tenter de faire des promesses fallacieuses. Qui les croiront ?

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 16:22
Bingo : la dette publique de la France dépasse les 2 000 milliards d’euros.

Voilà pourquoi des efforts doivent être consentis pour retrouver de la liberté et de la respiration, et surtout de cesser de plomber les générations futures qui devront un jour ou l’autre payer les pots cassés. Enfin si des efforts doivent être consentis, toute la question est de savoir qui et comment. Il s’agit là d’orientations politiques claires et sans ambigüités et qui répartissent dans un esprit d’égalité et de solidarité les efforts. Nous n’y sommes pas encore.

Définition de la dette publique pour être simple.

Il s’agit du principal élément du passif du bilan des administrations publiques françaises. Définition de Wikipedia : « Elle regroupe les dettes qu'elles ont contractées auprès de prêteurs privés, français ou non, sous forme d’emprunts d'État (obligations du Trésor, BTAN…). Elle ne comprend pas les factures impayées et autres créances diverses, dont l'importance est bien moindre, mais qui sont aussi dans le passif comptable. »

Par administrations publiques, on entend : l’Etat, les collectivités territoriales et les organismes publics français (entreprises publiques, organismes de sécurité sociales etc ..)

Situation du jour

L’Insee vient d’annoncer aujourd’hui que cette dette a passé le cap des 2 000 milliards d’euros pour la première fois, à savoir exactement 2 023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre 2014, soit 95,1% du PIB.

En 1995, elle était de 663,5 milliards d’euros (55,5% du PIB)

En 2007, elle passe à 1 211,6 milliards (64,2% du PIB)

Fin 2013, elle atteint 1 925,3 milliards d’euros (93,5% du PIB)

Il s’agit bien de l’évolution du chiffre de la dette publique ces dernières années, la progression est vertigineuse, affolante … et le coût de la dette croît de la même manière (les intérêts des emprunts).

Les années Sarkozy ont considérablement plombé les comptes de la nation, à son arrivée en 2005, la dette était de 1 147,6 milliard d’euros (66,8% du PIB), cinq années après au moment de son départ en 2012 la dette est de1 833,8 milliards d’euros (90,6% du PIB), soit un alourdissement de près de 700 milliards … pas mal pour un donneur de leçon !

François Hollande, pour l’instant en deux années d’exercice a accru la dette de 190 milliards, on peut estimer en projection qu’il a opéré un ralentissement de l’augmentation de la dette. Ce n’est évidemment pas assez.

Si nous ne figurons pas encore parmi les pays les plus endettés du monde occidental (la moyenne est pour les grandes économies avancées de 117,4% du PIB) nous nous en rapprochons dangereusement.

A quand des réformes et des économies courageuses avec des explications pédagogiques en appuis ? La politique des petits bras n’est plus possible …

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 14:55

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 14:24
Adresse aux libéraux français.

Voilà une étude publiée par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) et rendue publique cette semaine qui devrait inciter nos libéraux à un peu plus de modération et surtout de réflexion. Cet organisme, que l’on peut difficilement taxer de gauchisme, exhorte à « une meilleure imposition des revenus du capital ».

L’OCDE fait le constat que ce sont toujours les 1% les plus riches de la planète qui s’accapare de plus en plus les revenus. Leur part du gâteau n’a pas cessé de croitre depuis trente ans. En étroite collaboration avec l’économiste français Thomas Piketty, voilà les conclusions auxquelles la très libérale OCDE est arrivée : « «les 1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus».

La comparaison sur trente ans fait froid dans le dos :

  • Etats-Unis 19,3% de l’ensemble des revenus (avant impôts) contre 8,2% il ya trente ans
  • Grande-Bretagne 12,9% contre 6,7% en 1980
  • Allemagne 12,7% contre 10,7 % en 1981
  • Canada 12,2% contre 8,1% en 1981
  • Norvège, Suède et Finlande 4% contre 7%

La France est relativement épargnée par ce fléau puisqu’elle est passée de 7,6%, il y a trente ans, à 8,1% aujourd’hui.

L’explication principale en est la baisse du taux marginal moyen d’imposition sur le revenu dans les pays de l’OCDE, qui est passé de 66% en 1981 à seulement 43 % en 2013 ! De la même manière, le taux moyen de l’impôt sur les bénéfices a baissé de 47% à 25 %, quant aux impôts sur les dividendes il est descendu de 75% à 42 % !

On ne peut pas dire, en même temps, que cette redistribution de la richesse mondiale en direction des 1% les plus riche ait profité à l’ensemble de la planète. Laquelle, en trente ans, est allée de crise en crise. Non, ce n’est juste qu’une accumulation de richesses, inutiles, juste bonne par ses mouvements erratiques à troubler l’économie mondiale.

Quel sens peut-on donner à cette bascule qui consiste à accumuler de la richesse d’un côté et d’augmenter massivement la pauvreté ? Une richesse qui ne se réinjecte pas dans le marché …

C’est donc la fiscalité qui a permis que, si en aval, la part prélevée s’abaisse de plus en plus, ce sont donc les très hauts revenus qui se sont constitués des patrimoines importants, qui ont fait boule de neige.

Et … c’est la très libérale OCDE qui conclut : «Sans une action concertée des pouvoirs publics, l’écart entre riches et pauvres devrait continuer de se creuser au cours des prochaines années», d’où l’incroyable préconisation de son secrétaire général de réduire les niches fiscales et d’imposer plus les revenus du capital et des successions.

Pendant ce temps là, en France, nos libéraux hurlent contre le gouvernement socialiste qui augmente les impôts … Comprendra qui voudra…

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 09:25
Thomas Piketty, portrait de l’excellence.

Ecole normale supérieure, doctorat en économie, prix du meilleur jeune économiste de France en 2002, le prix Yriö Jahnsson , fondateur de l’école d’économie de Paris, directeur d’étude à l’EHESS, son dernier ouvrage Capital au XXIe siècle a été traduit aux Etats-Unis et y connaît un succès considérable.

Né le 7 mai 1971 à Clichy, il est déjà entouré par des parents militants à Lutte ouvrière. Elève d’excellence et précoce, il intègre l’Ecole normale supérieure à 18 ans, puis il soutient sa thèse de doctorat à 22 ans et il commence sa récolte de prix avec le prix de la meilleure thèse de l’année 1993. Il part pour les Etats-Unis pour enseigner au prestigieux Massachussetts Institute of Technology (MIT) de 1993 à 1995. De retour en France il intègre le CNRS, puis c’est à l’EHESS qu’il enseignera à partir de 2000.

Il publie son premier ouvrage de référence Les hauts revenus en France au XXe siècle. Inégalités et redistributions 1901-1998. En 2005, à la demande de Dominique de Villepin, il crée l’Ecole d’économie de Paris, dont il sera le premier directeur.

De gauche, et proche du Parti socialiste, il participe, comme conseiller économique, à la campagne de Ségolène Royal en 2007. Compagnon de la députée de Moselle Aurélie Filippetti, elle porte plainte contre lui en 2009 pour violence conjugale … c’est une vilaine tache qui s’étale ainsi sur un parcours jusqu’ici hors norme …Après des excuses exprimées auprès de l’intéressée, Aurélie Filippetti retire sa plainte.

Il reprend son ascension, en 2012 c’est le magazine anglo-saxon Foreign Policy qui le classe parmi les cent intellectuels les plus influents au monde.

Il reste très présent dans les débats publics par des éditoriaux dans le Monde et Libération.

Enfin le 17 avril 2012, on le retrouve naturellement avec d’autres économistes dans un texte de soutien à la candidature de François Hollande.

Il se fait le spécialiste des inégalités économiques, au point de se proclamer Chercheur en sciences sociales …

2013, c’est un ouvrage de 1000 pages qu’il publie : Le capital au XXIe siècle. Il y démontre, après une étude sur les inégalités du patrimoine, que désormais c’est bien à un retour en force des inégalités auxquelles on assiste, qu’il rapproche de la période des années 1900.

Il s’est fait le chantre d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, thèse qu’il expose conjointement avec Emmanuel Saez et Camille Landais dans un livre Pour une révolution fiscale (Janvier 2011). Le gouvernement installé après l’élection de François Hollande renoncera à appliquer cette proposition.

En retrait vis à vis du Parti socialiste, dont il critique les orientations économiques, il connaît son heure de gloire outre atlantique. La parution de son dernier livre en anglais Capital in the Twenty-Firts Century (Harvard university press) fait évènement, il est commenté par les plus grands économistes américains James Kenneth Galbraith, Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Stephen Durlauf …

Hier ,Thomas Piketty a prononcé une conférence à la City University of new York qui a été commentée par les deux prix Nobels américains d’économie Paul Krugman et Jospeh Stiglitz. Il est rare de saluer la notoriété d’un intellectuel français aux Etats-Unis, on ne peut que s’en féliciter.

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 15:42

argen-t2.jpgAlors que les milieux d’affaires font savoir haut et fort que seule une réduction du SMIC de 20 % est susceptible de relancer et sauver l’économie française, faisant ainsi peser sur les épaules des plus fragiles et des plus démunis le poids de la responsabilité collective, il n’est pas inutile de jeter un coup d’œil sur les résultats de nos banques, entre autre … .

La société Générale.

Le Conseil d’administration vient de décider d’attribuer un dividende de un euro par action pour l’année 2013. Cette banque a presque triplé son bénéfice net en 2013 avec 2,18 milliards d’euro. Le taux de distribution des bénéfices atteint 27 %, avec un objectif de pas moins 40 % en 2014. Résultat le cours de l’action a instantanément bondi de 6 %

Barclays.

Alors que la banque se porte moyennement bien, elle a tout de même réalisé en 2013 un plan de suppression, de 12 000 emplois, elle a augmenté l’enveloppe des bonus de 10 %, à savoir 2,9 milliards d’euros à distribuer aux traders et cadres de direction. Cette manne représente en moyenne 72 000 euros par personne.

BNP Paribas.

La 1ère banque française, affiche des bénéfices aussi conséquents, un bénéfice net de 1,8 milliards d’euros au 2ième trimestre de 2013.

Crédit agricole.

Très bon élève, il a sextuplé son bénéfice net, lui aussi au 2ième trimestre 2013, soit 696 millions d’euros. Le vent en poupe, les dépôts dans les caisses régionales sont à 577 milliards d’euros à fin juin2013.

La BPCE.

Elle affiche un bénéfique en hausse de 15 % sur la même période à concurrence de  772 millions d’euros.

Et c’est la même chose pour le Crédit Mutuel CIC, la Banque Postale, Boursorama etc….

Inutile de faire le tour des entreprises du CAC 40, c’est la même chanson, plutôt gaie à entendre pour les actionnaires. Il ne s’agit pas de faire le procès de la finance, dans un monde globalisé où le marxisme a fait faillite, force est de constater l’emprise de cette nécessité capitalistique de faire de l’argent avec l’argent.

Mais pourquoi renoncer à revendiquer un meilleur partage de la valeur ?

Si les économistes considèrent que le partage de la valeur ajoutée n’a guère bougée durant le siècle dernier, on constate que sur le court terme la part du travail a augmenté de 1959 (59%) à 1982 (68%), puis a diminué à partir des années 1980.

Citons le travail de Cécile Prigent (Divisons, croissance et politique macroéconomiques de l’Insee) : La valeur ajoutée représente la richesse engendrée au cours du processus de production par la mise en œuvre des facteurs de production, notamment le travail et le capital. Or, le partage de cette richesse entre salaires et rémunération du capital a fortement fluctué en France depuis la fin des années 60. Après avoir sensiblement augmenté à la suite des accords de Grenelle en 1968 et des chocs pétroliers de la décennie 70, la part des revenus du travail a reculé au cours des années 80. Elle a retrouvé, depuis le début des années 90, un niveau proche de celui du début de la décennie 60.

Dans ce contexte de restriction de la rémunération du travail au profit du capital, faut-il en plus réduire le smic de – 20% ? Quelle sera l’étape suivante, envoyer à nouveau les enfants de 10 ans travailler dans les mines ?

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 12:05

Retraites 1L’OCDE (Organisation de Coopération et de développement économique) vient de publier une mise en garde à l’attention de la France concernant l’emploi des séniors, particulièrement scandaleuse, sur le ton et surtout sur le fond. Cela ne grandit en rien l’institution, décidément très néo-libérale à tout crin.

 

Dans un rapport rendu public le 30 janvier 2014, «Vieillissement et politique de l’emploi : mieux travailler  avec l'âge », l’OCDE estime en substance qu'il faut  inciter davantage les seniors à travailler, alors que les chiffres du chômage en France sont au plus haut. Si l’emploi des jeunes connaît en France un très léger mieux, ce sont les séniors de plus de 50 ans qui sont de plus en plus nombreux au chômage.

La France est ainsi particulièrement mal placée : seuls 44,5 % des Français âgés de 55 à 64 ans ont un emploi en 2012, pourcentage à rapprocher des 48 % pour l’ensemble des séniors européens et 54 % pour la moyenne des pays de l’OCDE.

Le ton de ce rapport est incisif à l’encontre des salariés, comme s’ils étaient responsables de cet état de fait. L’OCDE oublie totalement la responsabilité des employeurs, en France, qu’ils soient publics ou privés. Ils pratiquent allégrement le dégraissage des séniors.

Surtout, il oublie que ces séniors, très nombreux sans-emploi (55,5 % de cette classe d’âge), n’ont quasiment aucun espoir de retrouver un emploi, vu que ce sont les employeurs eux-mêmes qui discriminent les séniors, et qu’ils vont se retrouver avec des retraites très amputées. Nous aurions aimé que l’OCDE réfléchisse de plus près à leur situation.

Non, l’organisme international a préféré mettre l’accent sur ce qu’elle appelle des préretraites déguisées. Il aurait été plus opportun de questionner les séniors concernés sur ce point, plutôt que de mettre l’accent sur : « Ce mode rupture particulièrement attractif pour les séniors les mieux rémunérés.»

L’OCDE insiste sur la durée et le montant de l’indemnisation et propose ainsi d’y mettre fin en la réduisant drastiquement. Et qu’en penseront les employeurs ? Que c’est parfait pour eux et qu’ils continueront pour autant allégrement à mettre hors d’emplois les séniors.

Toute fois, reconnaissons que l’organisme pointe les réticences des employeurs français à employer les séniors, la recommandation, du bout des lèvres est de sanctionner et de contrôler ces entreprises … A cette heure, aucun projet de loi du gouvernement n’envisage de telles mesures.

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L'auteur

  • Jean Pelletier
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai   été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques.
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Bonne lecture.
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques. Vous pouvez vous abonner à ce blog ou me suivre sur ma page facebook et mon compte twitter https://www.facebook.com/jean.pelletier 77https://twitter.com/jmpelletier Bonne lecture.

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