Auteur britannique de science-fiction, il a écrit plus de 100 récits dès l’âge de 15 ans. Il fait ses débuts comme spécialiste des radars, c’est un scientifique qui fit le lien avec la littérature d’anticipation. Il devina le principe même de l’orbite géostationnaire en 1945. À sa confirmation, l’Union International de télécommunication pour lui rendre hommage baptisera l’orbite des 42000 km : "The Clarke Orbit".
Sa biographie
Il devra sa notoriété à Stanley Kubrick, en 1964, qui fit l’adaptation de sa nouvelle : "La sentinelle" au cinéma sous le titre cultissime de "2001, l’Odyssée de l’espace". Par la suite, Clarke remania le texte sous le même titre que le film.
Tout en s’attirant une renommée pour ses activités scientifiques, il sera membre de l’Association Astronomique Britannique, il conquiert une réputation mondiale comme écrivain de science-fiction.
Cette reconnaissance internationale conduira Elizabeth II à l‘anoblir en 1998, c’est donc de Sir Arthur Charles Clarke, né en 1917 dans le Somerset, qu’il faut parler. Sa fondation, portant son nom, pratique le mécénat scientifique avec la reconnaissance et l’admiration de tous.
La tête définitivement dans les étoiles, installé sur l’île de Ceylan (à la fin des années 1970) il sera bouleversé lorsque la sonde Cassini, le 10 septembre 2007, survolera l’une des lunes de Saturne : Japet : la réalité frôlant la fiction de "2001, l’Odyssée de l’espace".
Sa santé s’est dégradée, il souffre des séquelles de sa poliomyélite et ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant. Il meurt le 19 mars 2008 à l’hôpital Apollo (cela ne s’invente pas) à Colombo, d’une attaque cardiaque.
Ses oeuvres
C’est donc dès l’adolescence dans le journal de son école qu’il fait ses premiers essais en littérature. Rapidement, il accédera aux revues les plus célèbres comme "Fantasy" et bien sûr "Astouding". Ce n’est qu’à l’âge de 28 ans qu’il vend sa première nouvelle : "Rescue Party".
Il se consacrera à l’écriture à plein temps à partir de 1951 avec le souci de faire rêver tout en faisant œuvre de vulgarisation scientifique, c’est ce qui fait sa singularité dans le monde de la science-fiction. Il écrira une suite à "2001 : l'Odyssée de l'espace" : "2010, Odyssée deux" qui ne sera pas un franc succès, puis une Odyssée trois et enfin "3001, l’Odyssée finale".
Il rencontrera le succès avec sa série dite de "Rama" pour laquelle il reçut les prix les plus prestigieux comme le prix Nébula du meilleur roman. Et parmi ses innombrables nouvelles on retiendra : « Les Neuf Milliards de noms de Dieu »