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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 16:33

Le climat des affaires devient de plus en plus lourd et inquiétant pour la bonne santé de notre société. Marine Le Pen ne peut que se féliciter, et avec elles les forces de l’extrême droite des plus dangereuses. Sous couvert d’un visage rieur et amusé, elle organise derrière elle une force de frappe terrifiante. Un anti Sémite notoire vient encore de rejoindre son cabinet de campagne, alourdissant ainsi le poids des anciens des mouvements occidents et du GUD dans son équipe.

Cette fois, c’est la République qui se voulait exemplaire qui est encore une fois frappée en son cœur même, M. Le Roux a du quitter, à 6 semaines seulement de la fin de l’exercice de ce gouvernement, la queue bien basse, l’équipe de François Hollande. Encore une fois, pour une bien piteuse affaire d’emploi malvenu de ses deux filles encore lycéennes en tant qu’attachées parlementaires. Dans ses explications au moment de son départ, M. Le Roux s’est montré tout aussi pitoyable que F. Fillon sur le thème… « Hé quoi, j’avais le droit ».

Bref, l’argent de nos impôts a servi à payer le mariage de la fille de F. Fillon, mais aussi de fournir un abondant argent de poche aux deux filles du ministre de l’Intérieur, heureusement immédiatement exfiltré.

Pour le compte de mon camp (le PS) ce sont donc pas moins de cinq ministres qui ont dû partir dans des circonstances particulièrement pénibles pour la morale, l’éthique et le droit. Le 19 mars 2013, c’est le départ de Jérôme Cahuzac, jusque là ministre du Budget pour un compte caché en Suisse, puis le 31 mars 2014, la ministre en charge de la Francophonie Yamina Benguigui est contrainte à ne plus faire partie de l’équipe de Manuel Valls, pour avoir menti sur sa déclaration de patrimoine, mais à peine neuf jours se sont écoulés, que le tout jeune et tout nouveau secrétaire d’État au commerce extérieur Thomas Thévenoud est contraint à son tour de partir pour cause de fraude fiscale… mais ce n’est pas fini Kader Arif, secrétaire d’État aux anciens combattants s’en va aussi, impliqué dans une enquête pour favoritisme.

Mais dans l’interminable tunnel de malversation, de manquement à la parole donnée, de falsification de documents, de cadeaux acceptés à la légère, d’emplois fictifs et de circuits d’argent entre l’Assemblée, ses enfants et retour à son compte en banque, François Fillon reste le champion, incontestable de la magouille et du détournement de fonds. Mais lui, il a l’extrême impudeur de rester et de braver l’opinion publique avec un « Et alors » qui a glacé d’effroi la France qui se lève tôt et travaille beaucoup pour souvent pas grand-chose.

Ainsi donc, étions-nous condamnés lundi, à regarder un débat important pour notre avenir entre cinq prétendants à la charge suprême du pays, la présidence de la république, avec tout de même deux d’entre eux, mis en examen : Mme Le Pen et M. Fillon. Et cette situation surréaliste n’a semble-t-il gêné personne, ni les journalistes, ni les autres candidats, mis à part une sortie bienvenue de Jean-Luc Mélenchon pour remettre les pendules à l’heure.

Ainsi, somme-nous désormais la France qui gère et assimile à son plus haut niveau de responsabilité une corruption assumée, aimable, souriante… mais qu’en pense le conducteur pris au piège d’un radar sur la route, le contribuable en difficulté qui ne peut payer qu’avec retard ses impôts, la dame qui promène son chien et oublie de ramasser les déjections de son chien et se voit illico verbalisée, ou encore le fumeur intempestif qui a gardé l’habitude de jeter son mégot, pris à son tour au piège de l’amende, le travailleur qui a laissé passer son droit à stationner et qui voit son véhicule, son instrument de travail enlevé aussitôt par une entreprise privée au service de la ville de Paris et enfin le jeune conducteur qui n’a pas les moyens de conduire un véhicule aux normes parisiennes et qui se voit immobilisé et verbalisé.

Nous sommes dans la mascarade d’une démocratie vérolée avec la France d’en haut qui peut donc tout se permettre, en toute impunité, et la France d’en bas invitée à voter, mais qui, elle, trinque à chaque faux pas.

Est-ce encore possible de continuer comme si de rien n’était, doit-on laisser s’exercer la seule colère par le bulletin de vote en faveur de Mme Le Pen, avec les risques encourus ?

Ou bien allons nous lever pour dire non… pour refuser de payer collectivement l’impôt jusqu’à ce qu’un gouvernement intègre fasse rapidement les réformes de clarification et de transparence de la vie politique. François Hollande a avancé de quelques pas, mettons cela à son crédit, car il est bien le seul à s’y être engagé.

François Fillon a, par son attitude méprisante, jeté un opprobre définitif sur notre pays aux yeux de l’opinion internationale. Certes, les États-Unis se sont mis en difficulté avec l’élection de Donald Trump, mais la France en organisant une élection présidentielle avec deux candidats mis en examen, a fait bien plus fort.

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 18:16

La France a un problème, avec les migrants d’Afrique et du Moyen-Orient lesquels, outre la couleur de leur peau et le mépris que suscitent depuis les temps coloniaux leurs pays et leur culture d’origine, sont majoritairement musulmans.

Et la France n’est plus ni grande ni généreuse : elle bloque et elle régresse. Cela fait plus de 40 ans que les travailleurs émigrés d’Afrique et leur famille sont regardés de travers.

En leur temps, les migrants d’origine européenne ont eu eux aussi droit à leur dose de mépris, mais entre la couleur de leur peau et leur appartenance à la « communauté judéo-chrétienne » ils ont fini par être acceptés.

Avec un FN a 30% ou plus, il ne s’agit plus de se rassurer en chantant que les migrants sont formidables, surtout quand ce sont des artistes — ou des sportifs de haut niveau—, mais plutôt de se demander quand va-t-on accepter de faire sa place a l’Islam en France? Par exemple, en construisant des mosquées avec des financements publics ou encore en arrêtant de se braquer sur le port du voile pour ne prendre que deux exemples de nature très différente.

Pour extirper notre héritage xénophobe dont le fondement est précisément cette « certaine idée de la France » qui va de Louis XIV a de Gaulle en passant par Bonaparte, il ne s’agit ni de réécrire l’Histoire en mode coupable, ni de laïciser de force des populations encore, voire de plus en plus attachées à leur culture, et à leur religion.

Il s’agit d’énoncer une politique qui ouvre certaines portes et en maintient d’autres fermées. Une politique qui reposerait sur un nouveau Contrat Social avec des engagements précis pour désenclaver ces Français pas comme les autres. Bonne chance au futur président!!

 

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 19:26

La capacité au déni de François Fillon semble sans limites… Certes, l’affaire des costumes peut ravir les supporters d’Emmanuel Macron ou de la gauche en général, mais seule Marine Le Pen en tire peu à peu un profit, sans cesse croissant, au fil des sondages. Les derniers la donnent au premier à tour à 26/27 %. Fillon est la honte de la droite, mais il est surtout la honte de la République. Et si le parti Les Républicains risque bien d’être absent au second tour … le Front national s’envole, lui, allègrement dans les sondages et confère à la France un visage qui donne des hauts le cœur aux démocraties voisines

Son fameux « oui on m’offre des costumes et alors … » risque de rentrer dans le panthéon des phrases assassines, mais qui assassinent la République.

Cette incroyable révélation de la véritable personnalité de F. Fillon est en train de nous faire tous couler … Il n’est pas une journée où cet individu s’exprime, qui immédiatement donne un sentiment d’écœurement et de haut-le-cœur à la majorité des gens. Encore aujourd’hui, la présentation de son programme économique fait froid dans le dos. Ce type, qui a installé la plus incroyable pompe à fric de l’histoire de la démocratie française, n’hésite pas à annoncer du sang, de la sueur et des larmes pour tous les Français, en fait pas tous, puisqu’il propose d’abaisser la charge fiscale des plus riches. On a bien compris que tout cela s’applique bien à nous tous, mais pas à lui, ni à ses amis milliardaires.

 

Mais le pire dans cette histoire, c’est que les journalistes se comportent comme des « veaux », car seules l’annonce et la découverte d’une nouvelle avanie de F. Fillon les mettent en joie. Mais ils ne jouent en aucun cas le rôle que l’on attendrait d’une presse qui se respecte, à savoir de questionner, d’interroger le propos, de le creuser, d’investiguer la parole de M. Fillon.

Prenons un exemple, l’affaire des costumes offerts pour un montant total de 48 000 euros. À la limite, ce n’est pas le scandale qui est intéressant dans cette affaire. Lorsque F. Fillon sur Europe 1 dit « et alors ? », la question suivante aurait du être. « Le code de déontologie de l’Assemblée nationale fixe un plafond à 150 euros pour les cadeaux aux parlementaires … Monsieur Fillon puisque vous reconnaissez, même si c’est une affaire privée, des dons de costumes à 6 500 euros pièces, c’est donc que vous réfutez le code de déontologie de l’Assemblée nationale ? » … Que peut-il répondre ? Pourquoi cette question ne lui a pas été posée ? Autre variante : « Dans ce cas, Monsieur Fillon, si vous êtes élu Président de la République, allez-vous abroger le code de déontologie de l’Assemblée, ou alors faire passer le plafond actuel de 150 euros à 6 500 euros ? » … là, le débat devient intéressant et permet de mettre à jour la pensée profonde du candidat Fillon. Mais curieusement, les journalistes ne les posent pas, ils constatent et c’est tout.

De la même manière auraient-ils pu l’interroger à propos des emplois d’assistants parlementaires de son épouse et de ses enfants sur sa position sur le sujet en lui même.

Exemple de question : « Considérez-vous que les sommes d’argent mis à la disposition des parlementaires ne sont pas de l’argent public et avez-vous l’intention une fois élu de légiférer sur le sujet et dans ce sens, seuls les parlementaires auront la main sur ces fonds et ne devront rendre de comptes à personne ? ».

Bref, cette campagne est terrible, elle stupéfie le monde entier, et elle jette l’opprobre sur nos mœurs politiques.

Peut être l’histoire finira-t-elle, du moins provisoirement, bien, à quelques semaines du premier tour l’ensemble des sondages s’accorde à placer en tête Marine Le Pen et Emmanuel Macron … le deuxième tour semble aussi fatal à Mme Le Pen. Reste à espérer qu’une présidence d’Emmanuel Macron fera un ménage définitif sur ces pratiques écœurantes et qu’il approfondira l’œuvre déjà entreprise par le président Hollande sur la transparence de la vie politique.

Mais la chute de Fillon ne sera pas sans conséquence pour la droite … les règlements de compte seront terribles et il est à craindre que la partie la plus à droite des Républicains ne rejoigne officiellement les rangs du FN, lui donnant encore plus d’allant et d’énergie pour les échéances électorales suivantes.

La responsabilité d’Emmanuel Macron, élu président, sera alors cruciale … il sera condamné à réussir, car il sera, de fait, le dernier rempart contre l’extrême droite.

 

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 14:44

Le mouvement de ralliement autour de la candidature d’Emmanuel Macron semble s’accélérer. Il devient celui qui est à même de battre le FN au second tour et peut être sera-t-il alors en position de créer un véritable parti social-démocrate en France. Ce que le PS a été incapable de faire. Les ralliements qu’il obtient à droite sont des personnalités comme Jean Arthuis, Jean-Marie Cavada, Jean-Paul Delevoye ou encore Renaud Dutreil qui se sont toujours positionnés sur l’aile gauche de la droite... François Bayrou apportant sa touche personnelle et définitive à ce panorama, tous sont plus que respectables.

La situation au Parti socialiste est tragique, l’éviction de Manuel Valls et le choix de Benoît Hamon à l’issue de la primaire créent un véritable gouffre à proximité de la rue de Solférino. Le candidat Hamon n’a pas arrangé les choses, l’accord passé avec le candidat d’EELV est une provocation que nombre d’élus et de militants du PS ne peuvent accepter. En acceptant de positionner les candidats verts face à des sortants socialistes emblématiques comme Myriam El Khomri est une boulette que ne peut avaler l’aile réformiste du PS. Ainsi Hamon est-il en train de faire campagne en condamnant sans appel toute la politique menée jusqu’ici par François Hollande et ses ministres. On comprend que la tentation de rejoindre Emmanuel Macron soit si forte.

À cette heure, le raisonnement public de Daniel Cohn Bendit consistant à voter utile en votant Macron, fait tache d’huile chez les électeurs de gauche.

On voit bien que si par malheur le deuxième tour devait aboutir à un duel Fillon/Le Pen, cette dernière serait en position de l’emporter, tant le discrédit de Fillon, qu’il cultive incroyablement en se maintenant contre vents et marées malgré l’instruction judiciaire en cours dans la campagne, est de plus en plus grand.

Et quelle serait l’image de notre pays avec pour tout choix deux candidats sous la menace de sanctions judiciaires pour des comportements qu’outre la justice, la plus élémentaire morale réprouve. Un face à face de la peste contre le choléra… Si l’état-major du parti Les républicains ne voit pas cela… c’est à désespérer de tout, qu’envers et contre tout, ils restent groupés derrière François Fillon dans un soutien sans faille me laisse pantois… qu’ils ne voient pas dans les faits reprochés à leur funeste candidat, des éléments susceptibles d’écœurer les électeurs me laisse perplexe et inquiet, en même temps, de voir se déliter ainsi tout sens d’à propos et tout sens moral.

Donc le rassemblement autour de la candidature d’Emmanuel Macron ne pourra que prendre encore plus d’ampleur entre des socialistes écœurés par leur parti et désireux d’œuvrer au sein d’un ensemble politique ouvertement social-démocrate, et les militants de droite effarés par le suicide collectif qui est à l’œuvre dans leur camp sous la houlette de François Fillon.

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 16:46

Un peu d’histoire.

 

Il s’agit là d’une tradition bourguignonne, à savoir une estouffade de bœuf cuisinée au vin rouge accompagnée de petits oignons et de lardons, diversement assaisonnés selon les recettes familiales. Cette tradition s’inscrit dans la nuit des temps.

Les élevages de bovins (race charolaise) en Bourgogne bénéficient d’une réputation internationale, il en est de même pour ses vignobles (côtes de Beaune et côtes de Nuits-Saint-Georges). Voilà les bases qui ont permis de faire de la recette du bœuf bourguignon un must de la cuisine française. D’un plat de fêtes et surtout dominical chez les paysans, on est passé progressivement à un plat servi dans les plus grands restaurants.

C’est le goût très prononcé de cette recette qui en fait sa renommée, un parfum qui s’élabore au travers d’une l’alchimie d’arôme et surtout d’un temps de marinade de 12 heures environ, et d’une cuisson lente et longue.

C’est aussi un plat qui mérite d’être réchauffé, on peut donc ne pas hésiter à y mettre la quantité.

Temps de préparation : 50 min.

Temps de cuisson : au minimum 3 heures et en plusieurs fois.

Ingrédients pour 4 personnes :

 

  • 500 GR de bœuf dans le gîte de préférence (ou jumeau, paleron, collier, macreuse…)
  • 100 GR de lardons fumés
  • 80 GR beurre
  • 2 cuillérées à soupe farine
  • 2 oignons
  • 1gousse d’ail
  • 200 gr de petits champignons de Paris frais
  • quelques baies de genièvre
  • 2 feuilles de Laurier
  • un peu de thym
  • un clou de girofle
  • un peu de fleur de sel
  • quelques feuilles de persil plat (plus parfumé)
  • ½ l de vin rouge de Bourgogne
  • un verre de cognac
  • 3 morceaux de sucre
  • 1 carré de chocolat

Préparation.

Découper la viande en petits cubes, hachez les oignons et l’ail, placer le tout dans un faitout, ajoutez les feuilles de laurier, le thym, les baies de genièvre, le clou de girofle, le carré de chocolat brisé, le persil plat, recouvrez avec le vin rouge et le cognac. Laissez macérer une nuit complète au frigidaire en veillant bien à fermer le récipient.

Le lendemain matin, bien égoutter la viande et retirer la garniture. Faites fondre le beurre dans une cocotte, faites revenir les oignons de la marinade, les morceaux de viande et les lardons, ne pas hésiter à bien faire dorer le tout, ajouter votre fleur de sel, puis saupoudrer de farine en remuant avec une cuillère en bois. À ce moment vous mouillez avec la marinade, en remuant bien pour éviter la constitution de grumeau.

Faites cuire à feu très doux votre préparation pendant trois heures. Puis laissez reposer et reprenez plus tard la cuisson une heure environ en ajoutant les champignons de Paris coupés en quart une demi-heure avant de servir.

Pour l’accompagnement, servir des pommes de terre vapeur, ou mieux encore des coquillettes.

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 18:39

Je lisais récemment sur Facebook le commentaire d’un de mes amis qui écrivait à propos des présidentielles, que premièrement il était sûr d’aller voter au premier tour et que secondement il voterait pour le candidat le mieux placer pour faire barrage à Marine Le Pen. Je trouve cette remarque plus que juste et je la fais aussi mienne. De même, Daniel Cohn Bendit annonce que pour contrer le FN, il ira voter Macron… sans pour autant être enthousiasmé par son programme. Le risque majeur serait un second tour Fillon/Le Pen où la présidente du FN aurait toutes les chances de l’emporter

Voilà résumer l’étrange ambiance de cette élection présidentielle qui s’approche à grands pas, ce ne sont pas tant les programmes, les idées que les calculs stratégiques pour contrer le FN qui priment. Enfin constater que deux des principaux candidats (F. Fillon et M. Le Pen) sont quand même concernés par des procédures judiciaires et font ostensiblement fi de la morale et de l’éthique. Et pourtant la campagne se déroule un peu comme si de rien n’était. Ceci au grand dam de la presse internationale qui elle voit dans tout cela des dérives malsaines et un danger direct pour la démocratie française.

Mais bon, il y a encore 17 à 18 % d’électeurs qui ne voient pas le problème Fillon et annoncent qu’ils voteront pour lui et de même, ils sont autour de 26 % à affirmer la même chose quant à Marine Le Pen.

Le ver est donc bien dans le fruit, comment expliquer que 44 % d’électeurs n’aient aucun état d’âme à voter pour des « corrompus »… nous ne sommes plus très loin du concept de « République bananière » en ce qui concerne la France.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Car en l’occurrence si la classe politique a péché, une bonne partie de l’opinion, visiblement n’a rien à y redire. Comment enseigner aux enfants des écoles une morale et des vertus républicaines, alors qu’ils assistent chaque jour à ce spectacle dégradant qui met en jeux des hommes et des femmes politiques corrompus et qui s’affichent comme tels sans l’ombre d’un doute ou d’une hésitation. Fillon a vite fait un bref acte de repentance et sa morale chrétienne lui enjoint de poursuivre comme si de rien n’était.

Cela sent mauvais chaque jour qui passe, c’est une odeur nauséabonde qui monte… et je ne vois toujours pas soit de grands intellectuels ou figures moraux s’élever pour protester et en encore moins de mouvement populaire puissant pour dire sa colère (si ce n’est quelques dizaines de militants tapant dans des casseroles à tous les meetings de Fillon)… bref, dans un tel contexte tout peut effectivement arriver à cette élection présidentielle et le pire n’est pas le moins sûr…

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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 14:15

Aujourd’hui partie intégrante de la chaine des restaurants « Flo », l’Excel comme nous disions, n’a plus tout à fait la même âme aujourd’hui. Certes, il est toujours là, après avoir été menacé de disparition à plusieurs occasions, certes il a bénéficié d’une rénovation très respectueuse (après tout de même quelques rappels à l’ordre), mais le souvenir de nos 20 ans n’y trouve plus son compte.

Je vois encore la table où François Lalvée, Francis Pêcheur, Philippe Lebourg, Éric Alexandre, Pierre Éliane[1] et moi même, nous nous asseyions les après-midi pour y réinventer le monde, la poésie et la bière… quand on rentre, on passe le banc du Mareyeur, pour tourner à gauche vers la grande salle, c’est encore juste à gauche, la première table… mais aujourd’hui, tout est propre, bien rangé, si rutilant… Disparu les atmosphères enfumées, le va-et-vient incessant des serveurs et le bruit continu de voix enflammées qui n’hésitaient jamais à parler haut à chaque fois que cela était nécessaire pour une cause, un principe, un homme, une femme… Disparus mes propres amis, morts pour certain, perdus pour d’autres.

Cela fait déjà plus de cent ans que l’Excelsior bat au cœur de Nancy un rythme bien singulier… jadis lieu de bohème, aujourd’hui lieu de rendez-vous d’une bourgeoisie bien rangée, quoi qu’intellectuelle, un peu, juste un tout petit peu, mais les étudiants ont presque tous disparu… de ce mausolée un peu figé qu’est devenu l’Excelsior

Un peu d’histoire.

C’est en 1911 que l’Excelsior vit le jour, un jour de carnaval qui du coup lui assigna définitivement une place de roi dans la capitale de Stanislas Leszczynski. Sa façade illustre parfaitement ce que l’école de Nancy avait voulu accomplir en célébrant l’alliance de l’art et de l’industrie, elle est l’œuvre des architectes Lucien Weissemburger[1] et Alexandre Mienville[2].

C’est, bien entendu, un brasseur, Louis Moreau qui eut l’idée de créer ce lieu de prestige consacré à la bière, mais qui se devait de refléter la folle énergie de ces années 1910 où commençait déjà à prospérer l’idée même de « l’École de Nancy ». Elle fût la vitrine même de ses plus brillants artistes : Jacques Grüber[3], verrier de génie réalisa les somptueuses baies sous forme de dix verrières, enchâssées dans des cadres de cuivre, ceints de somptueux cabochons de pâtes de verre, avec des motifs de fougères, de pins et de feuilles Ginkgo biloba.

Le mosaïste Pèlerin réalisera au sol, une extraordinaire mosaïque composée d’amples palmes stylisées.

L’éclairage se fait à partir de 300 becs lumineux aux tons jaune orangé en pâte de verre conçus et réalisés par Antonin Daum[4] lui même. Les lustres de Louis Majorelle[5], complété par des appliques de cuivre ciselé signées Daum, créent une ambiance lumineuse particulière aux tons ivoirins.

L’ensemble du mobilier de la brasserie est l’œuvre de Louis Majorelle, réalisé en acajou massif en provenance de Cuba, complété par des lambris en bois de tamarinier, des portemanteaux et des glaces biseautées complètent la décoration.

Au plafond serpentent à même les voussures, de grandes fougères et des sculptures qui sont l’œuvre des sculpteurs Galetier, Burtins et Léopold Wolf.

Dans les années qui suivent, la descente d’escalier qui mène aux salons privés, fût confiée à l’imagination d’un autre enfant prodige de la ville le ferronnier d’art Jean Prouvé[6] (Réalisation en 1928 et 1929). Le travail s’est inspiré du chef-d’œuvre de Pierre Missey, collaborateur de Prouvé, pour le paquebot le Koutoubia , tout en acier inoxydable poli.

 

Péril dans la demeure.

C’est dans les années 1970 que ce véritable musée vivant de l’École de Nancy faillit disparaître, alors qu’il avait survécu au bombardement de la Seconde Guerre mondiale. La municipalité d’alors, alliée avec un groupe de promoteurs immobiliers peu scrupuleux, avait imaginé de recréer de toute pièce le quartier de la gare en rasant tout, y compris l’Excelsior. Malheureusement, ils arrivèrent à leurs fins partiellement en détruisant la brasserie Thiers et en faisant édifier l’épouvantable tour Thiers de 80 mètres de haut et qui défigurent pour toujours la sortie de la gare de Nancy.

C’est à Françoise Hervé, une ardente militante du patrimoine (aujourd’hui adjointe au maire de Nancy, en charge du patrimoine) avec une poignée de Nancéien que nous devons d’avoir évité le pire, à savoir la destruction totale de l’ensemble de la brasserie Excelsior. C’est avec l’appui puissant du commissaire-priseur Maurice Rheims[1], grand spécialiste de l’Art nouveau qu’elle put faire reculer la municipalité et obtenir dans la foulée le classement aux monuments historiques de tout le bâtiment, le 22 juin 1976. C’est aussi dans les années 1990, que pour des raisons financières que l’établissement connu une période de trouble. Le rachat par le groupe FLO et la restauration de la salle de restaurant redonnèrent une nouvelle vie à cette brasserie exceptionnelle.

 

Un trésor à encore découvrir.

C’est à Jacqueline BURTIN, qui a été directrice de l’école maternelle Emile Gebhart, que l’on doit une incroyable révélation.

L’Excelsior qui est déjà en soi un musée recélerait un inestimable trésor, une peinture d’Emile Friant[1]. Jacqueline, enfants, venait avec ses parents à l’Excelsior et elle se souvient très bien d’une grande peinture centrale, aujourd’hui recouverte d’un immense miroir, qui représentait des dames et de messieurs bien habillés dans un décor champêtre. Elle a même demandé à Jack Lang s’il ne pouvait pas intervenir auprès des propriétaires pour la faire découvrir. Un autre nancéien a témoigné de l’existence de cette peinture en apportant un peu plus de précisions : « Selon mes souvenirs, cette peinture représentait à droite un vieillard barbu devant une chope de bière et à gauche des jeunes filles couronnées, dépoitraillées au centre et en bas des bâtiments industriels aux cheminées fumantes, le tout sur fond de feuilles de houblon avec leurs cosses et d’épis de céréales, de l’orge sans doute ».

On s’interroge sur le fait qu’il n’y ait eu pas plus de pression et d’insistance pour que ce miroir soit déposé afin d’accéder à cette œuvre d’Emile Friant.

 

L’Excelsior, lieu de rencontre des artistes et des intellectuels.

Ils sont nombreux à avoir fréquenté le lieu. Et quoique l’on puisse en penser et la mauvaise réputation que certains ont pu lui donner, Nancy a toujours eu un rayonnement artistique et culturel intense. L’école de Nancy qui a influencé toute une génération de créateur et a illustré brillamment les Arts déco, le festival mondial du théâtre qui a révélé une multitude d’artistes de Pina Bausch à Bob Wilson, entre autres et enfin Jazz Nancy Pulsation qui existe toujours.

C’est ce décor exceptionnel qui vit se succéder toutes les générations d’artistes et d’intellectuels nancéiens, en premier l’ensemble des artisans de l’école de Nancy avait plaisir à s’y retrouver, plus tard les initiateurs du festival mondial du théâtre (créé par Jack Lang) et aussi ceux du non moins célèbre Festival de jazz Nancy Pulsation créé en 1973 : Gilles Mutel, Pierre Pajon, Tito, Patou Kader qui en assure encore la direction artistique.

Mais on pense aussi à Tom Novembre et CharlElie Couture[1], les deux frères qui ont grandi ici.

Philippe Claudel[2] suivit ses études à la faculté des Lettres de Nancy et soutint sa thèse consacrée à André Hardellet[3] sous la direction de Gilles Ernst, qui fut aussi mon professeur et y passa quelques années de sa vie.

Ségolène Royal fit à Nancy une partie de ses études au centre universitaire d’études politiques (qui préparait à l’entrée de l’institut des Sciences politiques de Paris) n’a pu que fréquenter l’Excelsior.

Bref, ils sont trop nombreux pour tous les citer.

Pour en savoir plus, lisez l’excellent livre de Michel Caffier « L’Excelsior, un siècle d’art de vivre à Nancy » Éd. Place Stanislas, 117 p., 29 euros.

 

 

 

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 17:43

Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 23 avril 2017, soit dans 9 semaines. Jamais nous n’aurons connu une situation aussi singulière et irréelle. Avec la mise en place de trois primaires l’une pour la droite, l’autre pour une partie de la gauche et enfin une consultation pour désigner le candidat d’Europe Écologie les verts, qui toutes les trois contribuent à installer un véritable maelström politique.

Ces consultations ont tout de même abouti à éliminer François Hollande de la compétition, président sortant, empêché en quelque sorte par une partie de son camp, dont son propre premier ministre et son ex-ministre de l’économie et des finances. La consultation donna une nette victoire à celui dont on n’aurait jamais pu imaginer qu’il incarne le Parti socialiste à une élection présidentielle, Benoît Hamon. Celui-ci est condamné à mener une difficile campagne éclair.

De la même manière, la consultation des écologistes a concouru à éliminer Cécile Duflot pour choisir un illustre inconnu Yannick Jadot, qui devant tant d’insignifiance s’apprête à rallier Benoît Hamon. Quant à la droite, elle a éliminé son principal challenger Nicolas Sarkozy, son second challenger Alain Juppé pour leur préférer le terne François Fillon, candidat plein de surprises aussi vénéneuses que malfaisantes.

L’ensemble de la classe politique est mis à contribution pour brouiller les cartes et jeter un trouble absolu sur cette échéance électorale.

À droite François Fillon avec sa batterie de casseroles familiales a décidé de faire jouer la partition du Titanic à sa formation politique en s’accrochant à tout prix. Sarkozy l’avait ruiné financièrement, Fillon l’achève, en la ruinant moralement et politiquement.

À gauche, Jean-Luc Mélenchon n’agit que pour une seule chose couler toute candidature de gauche au second tour.

Nous serions donc déjà condamnés à un second tour avec Marine Le Pen, qui trône en tête, malgré les quelques casseroles bien accrochées, mais curieusement sans effet sur l’opinion, et l’inattendu et inexpérimenté Emmanuel Macron qui avance, masqué et sans programme politique.

Jusqu’ici, les événements ont déjoué tous les pronostics, comme pour le Brexit tout aussi imprévu que l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le pire serait-il à venir ? Marine Le Pen à l’Élysée ?

 

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10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 21:33

La société Orange, qui se prétend leader dans l’Internet et la téléphonie, quelle blague ! J’ai eu le malheur de vouloir upgrader les 2 box (Internet et TV), pourquoi, parce que la TV bogue tous les jours, et parfois plusieurs fois par jour, il faut tout éteindre et tout réinitialiser à chaque fois. Je ne savais pas encore à quel cauchemar je m’exposai ainsi.

Quelle erreur, première étape obligée, il faut passer par le commercial au téléphone avant de pouvoir procéder à l’échange, difficile de lui faire exprimer en quoi la nouvelle offre avec les nouvelles boxes se démarque des anciennes, il est incompétent et ne me donne pas toutes les informations, bon je fais le changement d’abonnement pour pouvoir accéder au nouveau matériel, je vais malgré tout en boutique je fais la queue, normal on met peu de vendeurs en semaine, tant pis pour le client. De retour à la maison je tente l’installation à partir d’un mode d’emploi nul et stupide, bon en y passant du temps on arrive à) comprendre à quel chapitre on se situe pour faire l’installation, mais, hélas, impossible de faire l’installation, cela ne marche pas, donc je passe au service technique au téléphone (attente habituelle) en fait le câble Ethernet de la boîte est défectueux heureusement j’en ai un qui lui fonctionne, mais impossible de faire la connection par la procédure du code d’initialisation par SMS, réponse du technicien cela arrive des fois.... Ah! bien,

donc il faut passer par l’ordinateur, trouver soi-même un autre câble Ethernet, trouver les codes d’accès d’origine sur le premier courrier que l’on a reçu il y a 15 ans

Mais cela ne marche toujours pas.

Explication du technicien : il nous faut faire une étude approfondie et une autre équipe technique vous appellera demain à 14 h pour vous faire le point....

Largement de quoi péter un plomb.

Mais, dit-il, vous pouvez aller faire un échange de la Box avec le code que je vais vous donner...

4 heures ont déjà passé...

Retour dans la boutique et là super, on me demande de faire la queue comme tout le monde.... Évidemment fin de journée beaucoup de monde....

Je fais remarquer que je n’ai pas à faire de nouveau la queue, que c’est à eux de faire un effort et que des excuses ne seraient pas superflues pour m’avoir fait perdre mon temps avec leur matériel défectueux... bref cela peut arriver sur le nombre... mais au moins on s’excuse et on me sert de suite...

 

Que n’avais, je dis, là, avec violence on me dit : la queue comme tout le monde là, je hausse le ton, le chef d’agence qui ne me donne que son prénom (il s’agit de la boutique Orange au centre commercial Italie 2 Paris 13) me menace il fait venir la sécurité, je ne suis, ni violent, ni menaçant, ni injurieux je parle simplement très fort, avec un légitime énervement d’être aussi maltraité, et bien sûr pour que les clients qui sont là soient informés de la manière scandaleuse avec laquelle Orange travaille et méprise ses clients.

Puis il me menace à nouveau de ne pas opérer l’échange et de me faire jeter hors de la boutique... des menaces pour toute réponse à mon problème qui ne vient que du fait que dans cette boutique on m’a refilé un matériel défectueux.

Je suis au bord de faire un malaise

Juste une jeune femme de la boutique s’en aperçoit et va me chercher un verre d’eau...

L’échange est fait, mais je n’ai même plus la force de vérifier si la box marche...

Donc plus d’Internet, plus de téléphone, plus de télévision

J’ai pris un peu de temps pour montrer comment cette société de consommation et comment les jeunes salariés arrogants d’Orange traitent les clients.

Désolé encore une remarque dans cette boutique où il y a au moins 250 logos d’Orange... ils ont dit : « Mais vous savez nous sommes responsables de rien, car nous ne sommes pas Orange, mais un sous-traitant ».... Incroyable, mais vrai !

Au fait Orange, ce n’est pas la société dont le PDG va passer en correctionnelle pour avoir invité les cadres à se débarrasser de leurs salariés, quitte à les jeter par les fenêtres.... D’où la longue suite désespérante de salariés qui en proie aux harcèlements de leur hiérarchie se sont suicidés en se jetant par la fenêtre...

 

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 14:56

C’est une bien drôle d’atmosphère qui a pris corps, inquiétante, d’où tout peut surgir, même le pire. Une partie de la droite et une partie de la gauche viennent d’achever leur exercice de primaire, présenté comme la panacée d’une démocratie renouvelée. Le résultat est catastrophique et dessine désormais un paysage politique désemparé, privé des boussoles les plus élémentaires.

À droite : une primaire pour rien.

À droite, après avoir désigné, à la surprise générale, l’ex premier ministre de Nicolas Sarkozy, présenté comme un parfait monsieur Propre, c’est la dégringolade… comment faire avec un candidat qui annonce comme tout programme de serrer la ceinture à tous les Français, mais qui a manigancé pour assurer à son épouse des revenus aux montants insensés avec à la clef une forte suspicion d’emplois fictifs, et rattrapés aussi par l’encaissement de chèques illégaux quand il était sénateur, ce qui est ni plus ni moins un détournement d’argent public. Et ce n’est pas l’incroyable arrogance que François Fillon affiche qui va le tirer d’affaire. Et voilà les républicains déjà à la recherche d’un autre candidat. Alain Juppé ayant signifié qu’il ne jouerait pas les suppléants, le nom de Gérard Larcher, l’actuel président du Sénat circule. Ce n’est pas sans rappeler la candidature d’Alain Poher en 1969, on en connaît le merveilleux résultat. Mais nous n’en sommes pas là, François Fillon s’accroche, comme toujours dans ces circonstances là, on se souvient avec quelle belle assurance Jérôme Cahuzac a tenté de sauver sa mise en déniant les faits jusqu’à l’absurde.

Le dilemme, continuer avec François Fillon et plomber définitivement le résultat de la droite, avec un risque certain d’élimination au second tour, changer de candidat avec un mode d’emploi incertain qui fera nécessairement piètre figure. Ah, où est-il le beau temps où le comité directeur de la droite choisissait son candidat ?

 

À gauche : une primaire dévastatrice pour le PS.

À regarder de plus près les résultats, on voit que l’électorat militant du PS c’est partagé entre Valls et Hamon, à parité, ce sont les électeurs non encartés du PS qui ont fait la différence et ont assuré la large victoire de Benoît Hamon. J’avoue que, comme militant du PS, la pilule ne passe pas, à quoi bon militer au PS si la désignation à un scrutin déterminant comme celui de la présidence de la république, nous perdons la main pour la donner à un électorat de « gauche » qui va, qui vient. À quoi bon consacrer du temps de l’argent… si nous les militants passons la main à d’autre pour désigner celui qui sera « notre candidat » ?

Je crois que nous nous sommes bien fait « avoir » en acceptant un peu vite, ce qui paraissait une belle idée… la primaire.

La primaire qui a désigné Ségolène Royal en 2006, puis François Hollande en 2012 ont creuse le sillon fatal au PS, qui aboutit à une organisation en décomposition, qui vient d’affronter quatre années au pouvoir avec l’incessant pilonnage d’un important groupe de députés socialistes, soutenus en sous main par la candidate malheureuse en 2012, Martine Aubry. Cette dernière n’est pas en reste, elle soutient vigoureusement le candidat des frondeurs Benoît Hamon… et finit d’enfoncer définitivement le mandat de François Hollande.

On voit bien qu’au PS nous sommes au comble de la confusion. Un candidat désigné, contre la volonté de la moitié des militants du PS, un Emmanuel Macron, qui a eu l’intelligence de rester en marge de cette désignation « panier de crabes », et des élus de la sensibilité « gauche de gouvernement » qui partent en masse rejoindre le camp d’Emmanuel Macron.

Ainsi donc, Benoît Hamon, au nom du PS, va faire une campagne qui consistera à renier les cinq années du PS passé au pouvoir, nous ne sommes pas loin du grand écartèlement.

Voit-on un militant qui durant toutes ces années a fait les marchés de France, tract à la main pour défendre la politique menée par François Hollande, faire de même pour vanter les mérites d’un Benoît Hamon qui est le symbole même des frondeurs qui ont « pourri » toute la mandature de François Hollande.

Il fut un temps où, je me souviens que nous les rocardiens avons rallié et mené la campagne de François Mitterrand, c’était une autre époque. Le PS était composé de courants, les débats y étaient francs et parfois violents, les congrès y mettaient fin, aujourd’hui depuis trop d’années le PS est composé d’écuries d’hommes et de femmes… On voit où cela nous mène.

Ainsi donc, ces deux procédures qualifiées par les médias de rénovation de la vie politique ont largement contribué à jeter le trouble sur une vie politique déjà à la dérive, du fait des trop nombreuses malversations commises par les deux camps.

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L'auteur

  • Jean Pelletier
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai   été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques.
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