Il semble bien qu’Angela Merkel soit la dernière gardienne des valeurs fondatrices de l’Europe, en les rappelant sèchement à Donald Trump, nouvellement élu Président des États-Unis. D’autant plus qu’il a été tout au long de sa campagne l’homme de tous les excès les plus réactionnaires, racistes, sexistes et homophobes.
Elle a tenu a rappelé les valeurs communes à l’Allemagne et aux États-Unis :
« La démocratie, la liberté, le respect du droit et de la dignité humaine, quels que soient l’origine, la couleur de peau, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle ou les opinions politiques. »
C’est une formule à retenir pour affronter les temps difficiles qui s’annoncent et les orages de toute sorte ,alors qu’une vague de populisme parcourt le monde. J’aurais tant aimé que cette formule soit dans la bouche d’un président français.
Mais qu’importe une voix s’est élevée en Europe pour redire les fondamentaux auxquels sont attachés les démocrates. C’est donc la chancelière allemande, qui sait de quoi elle parle, qui a pris la parole. Décidément elle incarne de plus en plus l’identité démocratique et la défense des droits de l’homme, c’est une conservatrice, mais une conservatrice éclairée avec laquelle il est possible de s’entendre.