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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 11:28

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 18:42
La discussion entre les partenaires sociaux sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires AGIRC et ARRCO

La discussion entre les partenaires sociaux sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires AGIRC et ARRCO reprend une fois de plus, ce mardi 17 février 2015. En l’absence de consensus entre les représentants des organisations patronales et ceux des salariés, les discussions des années précédentes n’ont accouchées que de mesurettes, justes bonnes à rafistoler les comptes du moment. Le temps passe, vite … et l’heure des décisions un peu plus lourdes a sonné. C’est le tocsin qui résonne …

Une fois les comptes refaits, une fois de plus, on s’aperçoit que l’Arcco (la caisse complémentaires des salariés du privé) sera à sec en 2015, et plus grave que l’Agirc (la caisse complémentaire des cadres) sera, elle, à sec dès 2018. Ces deux caisses, contrairement à l’Etat, ne peuvent pas emprunter sur le marché financier pour faire face à leur déficit.

Les partenaires sociaux, seuls à pouvoir prendre des décisions, se sont donnés quatre mois pour négocier, ils devront avoir trouvé des solutions pour le mois de juin. Rappelons que ces caisses ne gèrent pas moins de 12 millions de retraites, et qu’elles pèsent jusqu’à la moitié, voire plus, de certaines retraites du privé, particulièrement celles des cadres.

Comme la banqueroute est tout à fait inenvisageable, il va falloir trouver des solutions. Afin de rassurer les retraités, ni le patronat, ni les syndicats de salariés n’envisagent une baisse des pensions, tout au plus le maintien du gel déjà en place depuis plus d’un an. Mais cette mesure ne rapporte rien en période d’inflation quasi nulle. Ces quatre mois de discussion vont être agités, tant le patronat et les grandes centrales syndicales sont en panne d’inspiration.

Le premier obstacle à lever sera celui du lieu choisi pour accueillir les négociations, la patronat a pris la mauvaise habitude des les convoquer chez lui, au Medef…. La CGT et FO ne veulent plus en entendre parler et proposent soit le siège de l’Agirc/Arrco (ce qui est assez logique) ou le Conseil Economique et Social.

C’est sans rire que nous pouvons annoncer que l’ordre du jour de la première réunion porte sur ce sujet là… comme si un accord ne pouvait pas se faire au téléphone en 5 mn…

Faisons à nouveau la revue de détails des mesures envisagées pour réduire le déficit de 5,3 milliards d’euros en 2014:

  • la poursuite du gel des pensions … pas très populaire, et surtout d’un rapport nul.
  • une hausse des cotisations, la proposition de la CGT est de faire porter cette hausse sur les cotisations Agirc, un montant de 2,45 points apporterait déjà plus de deux milliards d’euros dès 2017 et viendrait ainsi sauver des deux régîmes, celui qui est le plus menacé, celui des cadres. Le patronat ne veut pas en entendre parler … il rappele que la priorité économique est la baisse du coût du travail.
  • A contrario, le patronat propose de repousser l’âge de départ à la retraite et de taper sur les pensions de reversions destinées aux veuves et aux veufs en les réduisant significativement. Hurlements de la CGT et de FO…
  • Le patronat évoque aussi, une autre manière de faire qui consisterait à introduire une décote pour tous ceux qui partiraient à la retraite à 62 ans, ceci pendant seulement quelques années, jusqu’a 64 ou 65 ans. Un sacré dispositif pour inciter les salariés à repousser leur départ à la retraite. Sauf qu’actuellement les séniors sont en panne d’emploi dès 55 ans … Est-ce que le même patronat peut s’engager à garder ses séniors et même à recruter à nouveau tous ceux qu’il a jeté à Pôle emploi ces 2 dernières années?
  • Enfin, il reste la mesure économique par excellence, qui consisterait à fusionner les services de l’Agirc et l’Arrco pour réaliser des économies d’échelle et surtout repousser encore une fois les décisions difficiles à plus tard.

A suivre …

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 18:32
Sciences Po Paris… bien bas !

On n’entend plus parler de Jean-François Copé, personne ne s’en plaindra, tant le personnage est sulfureux. Après avoir bien mis à mal l’UMP qu’il a présidé juste le temps d’organiser des élections truquées, de trafiquer les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, de se retrouver en examen dans l’enquête sur les pénalités de l’ex président … il est désormais tranquillement chargé de cours à Science Po Paris.

On aimerait connaître les critères de recrutement de cette, jadis, belle institution. Jean-François Copé est donc en charge d’un cours, qu’il donne en anglais (c’est le moins qu’il puisse faire), intitulé : « Légiférer et gouverner dans un monde globalisé » … rien que cela. Les bienheureux étudiants sont au nombre de 20 … au moins cela limite les dégâts.

Sans bruit, il a fallu que quelques journalistes se mobilisent, le désormais député-maire de Meaux a rejoint depuis le début de l’année l’institution majeure en matière de Sciences politique pour y enseigner… Cela fait froid dans le dos.

C’est donc jusqu’au mois d’avril que ce « mis en examen » va pouvoir faire bénéficier à des étudiants triés sur le volet comment truquer une élection et falsifier des comptes financiers.

Et c’est sans rire que Science Po paris indique dans sa brochure que le cours a pour objectif : « de donner une introduction au droit international et les bases pour comprendre le rôle des lois, des politiques publiques et des institutions … »

On s’est renseigné e cours de vendredi prochain portera sur « la classification des régimes politiques dans le monde globalisé » le tout en deux heures …. Sans doute les régimes corrompus, les dictatures, les oligarchies etc…

On suggère à la direction de l’école de contacter Monsieur Cahuzac pour un cours sur « les flux financiers internationaux dans un monde globalisé » et Thomas Thevenoud pour un cours sur « l’organisation des impôts dans un monde globalisé », Aquilino Morelle pour un cours sur « le système de santé, les laboratoires dans un monde globalisé » etc … Après je peux en suggérer bien d’autres : Bernard tapie, Alain Carignon, Gérard Longuet, Hervé Gaymard, Michèle Alliot-Marie, George Tron, tous ex ministres démissionnés et bien sûr Dominique Strauss-Kahn qui ferait un tabac avec « la finance international et le sexe dans un monde globalisé ».

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 18:52

C’est donc De Grèce, mais aussi d’Espagne et d’Irlande, que nous vient comme un vent d’espoir. Alors qu’en France, la crise et l’austérité s’imposent plus que jamais, sur un horizon gris où les perspectives politiques semblent illisibles, avec une Marine Le Pen qui mène plus que jamais le bal.

Syriza, dont personne n’aurait pu prédire le succès il y a encore trois ans, a gagné les élections en Grèce et tente de négocier avec Bruxelles « sa sortie de crise ». En Espagne, Podémos semble bien positionné pour peser dans la vie politique, si l’on en croit un dernier sondage, publié par El Pais, qui le donne à 27,7% des intentions de vote, en tête devant le Parti Populaire et le Parti Socialiste Espagnol. .

De la même manière l’Alliance anti-austérité en Irlande connaît une popularité croissante. Un front anti austérité, dit de gauche radicale, se dresse peu à peu en Europe avec de réels soutiens populaires. En France, hélas, c’est l’extrême droite avec le Front national qui tire profit de la crise.

Podemos, qui signifie « Nous pouvons », a émergé en 2014, avec à sa tête une jeune leader de 37 ans Pablo Iglesias Turrion. Syriza a été créée en 2004 et signifie « Coalition de la gauche radicale », son président depuis 2012, Alexis Tsipras a été nommé Premier ministre, à l’âge de 39 ans. L’alliance anti austérité (AAA) en Irlande est encore plus récente, c’est en mai 2014, qu’elle a été créée, avec à sa tête, un leader de 31 ans, Paul Murphy.

On peut s’étonner qu’en France la « gauche de la gauche » avec sa diversité du Front de Gauche à Europe écologie les Verts, en passant par Le Parti Communiste Français et Nouvelle Donne (Dissidents PS) n’ait pas pu trouver un terrain d’entente pour faire entendre une voix française, autre que le FN, pour dire que l’austérité dictée par Bruxelles cela suffit !

Mais si Syriza, Podemos et l’Alliance anti-austérité ont su placer à leur tête des figures nouvelles et jeunes … en France ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon qui peut interpréter le rôle, ni Pierre Laurent … et Cécile Duflot (39ans), si elle a la jeunesse, n’a pas le charisme nécessaire …

Seulement, si Syriza réussit à appliquer son programme (et ce n’est pas gagné), que Podemos en Espagne et l’Alliance anti-austérite en Irlande gagnent à leur tour les élections, l’Europe sera face à un sérieux problème qui risquera alors de déborder sur tout le continent.

Parions alors ,qu’en France, une jeune femme (de préférence), ou un jeune homme que nous en connaissons pas encore saura imposer, au pays de Mai 68, un nouveau mouvement de gauche, authentique et porteur d’espoir qui a son tour viendra contribuer à la reconstruction d’une Europe plus humaine et sociale

Et si nous rêvions  d’une Europe nouvelle en train de se lever…Et si nous rêvions  d’une Europe nouvelle en train de se lever…Et si nous rêvions  d’une Europe nouvelle en train de se lever…

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 17:45
Législative partielle dans le Doubs … le doute encore.

C’est donc un duel PS-FN qui sera aux vues des résultats du premier tour, nécessairement, arbitré par les électeurs de l’UMP. Le parti de Nicolas Sarkozy a connu bien des turbulences au cours de la semaine écoulée, la position affichée par le bureau national, celle du ni-ni, ne fait pas l’unanimité, y compris auprès de certains poids lourds de l’UMP.

Nicolas Sarkozy a laissé quelques plumes à ce jeu là. D’abord son absence de lundi pour aller gagner quelques 100 000 euros à l’étranger, a été du plus mauvais effet, laissant planer le doute d’une certaine légèreté pour le président d’un parti de gouvernement. Ensuite face à une opposition interne aussi frontale entre les partisans d’appeler à voter PS et ceux du ni-ni, il a tenté une voie moyenne appelant à faire barrage au FN sans aucune référence au PS. Il a été mis en minorité et c’est la frange la plus dure de l’UMP qui l’a finalement emportée.

Reste à savoir ce que les électeurs vont faire dans la 4ième circonscription du Doubs. Le PS vise une élection, succès qu’il n’a quasiment pas connu depuis 2012. L’UMP cherche auprès de ses électeurs le suivi de sa consigne, qui sur le papier assurerait l’élection du FN. Quant à ce dernier il rêve d’un troisième siège de député à l’Assemblée nationale.

A cette heure, s’ajoute une nouvelle inconnue, le taux de participation plus élevé qu’au premier tour donnera une indication, sur quel camp bénéficiera, du PS et du FN, de cet afflux de nouveaux électeurs. En effet avec, à 17 heures, un taux de participation à 43,49% c’est un bond d’un peu plus de 9% de nouveaux électeurs auquel on assiste.

Si le candidat du PS l’emporte, François Hollande verra sa nouvelle stratégie de l’unité nationale confortée. Si la candidate du FN gagne l’UMP portera la lourde responsabilité d’ouvrir une voie royale à Marine Le Pen avec le nouveau positionnement du ni-ni adopté. Alors les risques d’un éclatement de l’UMP seront encore plus renforcés, avec une aile dure qui ira vers des accords de désistement réciproques avec le FN aux prochaines législatives.

C’est aussi une forte indication qui sera donnée pour les prochaines élections cantonales où les duels PS/FN devraient être assez nombreux.

Bref, pour une fois c’est bien un test grandeur nature qui se joue aujourd’hui sur les rapports de force existants entre la droite, la gauche et l’extrême droite.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 19:06
L’UMP divisée sur les duels PS/FN.

Sur la pression de Nicolas Sarkozy, l’UMP vient de prendre une position « molle », à savoir ne donner aucune consigne de vote pour le second tour de l’élection partielle dans le Doubs, dimanche prochain. Divisée sur le sujet, l’UMP a donc été incapable de prendre les responsabilités républicaines que l’on attendait d’un parti, dit de gouvernement.

J’ai voté Jacques Chirac lorsque la gauche a été éliminée et que nous n’avions comme seul choix, Jean Marie le Pen et Jacques Chirac. Nous fûmes nombreux à le faire bloquant ainsi l’extrême droite. Le Front Républicain a été puissant et rassurant du même coup, pour le camp des démocrates. La gauche a systématiquement adoptée la même attitude, à chaque fois que la même situation s’est présentée.

Aujourd’hui seule l’UDI a été très claire le soir même sur la bonne attitude à prendre, faire barrage au FN. Nathalie Kosciusko-Morizet a pris dès lundi la même position et ce matin Alain Juppé sur son blog affirmait la même volonté.

Mais à l’UMP des Fillon, Lemaire, Wauquiez militaient activement pour qu’il n’en soit pas de même. Résultat le bureau politique adopte aujourd’hui une position « molle » pour préserver un semblant de façade, quel manque de courage politique !

On a entendu Henri Guaino faire de même avec une argumentation hypocrite « je ne suis pas propriétaire de mon vote … et je dois respecter les électeurs FN». Mais ce n’est pas la question posée, la question est : « si vous votiez dimanche prochain, que feriez vous ? » C’est ainsi posé, que Nathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé ont clairement dit leur position responsable, faire barrage à l’extrême droite.

Donc il est désormais acquis que l’UMP ne fera en aucun cas barrage à l’extrême droite. Les républicains de tout bord doivent maintenant se poser des questions à l’égard de ce parti prêt à faire le lit de la dictature dans notre pays.

« Je crois à l’inégalité des races » a déclaré Sophie Montel candidate FN à cette élection partielle. Elle n’a pas été désavouée par Marine Le Pen, la présidente du FN. Le débat est donc parfaitement clair et sans ambigüité pour les électeurs. Il ne s’agit pas de soutenir le PS au pouvoir, mais de tout faire pour qu’un troisième député FN et raciste n’accède pas à l’assemblée nationale.

Nous verrons dimanche prochain ce que les électeurs du Doubs convoqués aux urnes feront. Le résultat en dira long sur les risques encourus par notre pays en 2017 à la prochaine élection présidentielle.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 14:05
Election législative partielle du Doubs, le doute …

C’est une surprise pour le PS, habitué à se faire éliminer dès le premier tour à presque toutes les élections partielles depuis 2012. C’est aussi une bonne nouvelle pour le FN qui, avec la pire candidate qui soit, obtient 32,6 % des voix exprimées et la première place. Mais le grand vainqueur est sans conteste, celui des abstentionnistes avec 60,44 % des inscrits, auxquels s’ajoutent 1,69 % de votes blancs et 1,06% de votes nuls

Avec 28,85% de voix le candidat du PS décroche, certes, la timbale, sa qualification au second tour, mais enregistre une perte colossale de ses voix, dans une circonscription, qui lui était largement acquise, il y a encore peu de temps. Le total des voix de gauche, à condition qu’elles se reportent automatiquement sur le candidat socialiste, n’assure pas sa victoire. Seul un report significatif des voix UMP pourrait assurer le barrage au FN.

Mais l’UMP est déjà divisée sur les consignes de vote à donner. Nicolas Sarkozy appelle au ni FN, ni PS, alors que Dominique Bussereau, cofondateur de l’UMP, appelle à voter PS, déjà rejoint par Nathalie Kosciusko-Morizet et probablement Alain Juppé.

L’UMP se fracture … et Alain Juppé prend position en faveur du désistement républicain pour s’assurer une nette victoire en 2017. Sarkozy compte sur les voix du FN pour gagner, Juppé préfère les voix du centre et d’une partie des socialistes. L’offre politique à droite se complexifie.

Pour l’UMP qui avait choisi d’avancer regroupé dès le 1er tour avec l’UDI dans cette élection partielle du Doubs, la claque est sévère, son élimination accentue les risques encourus pour la future élection présidentielle. Car désormais, c’est bien le Front national qui se voit garantir une place au second tour, le suspens ne portera que sur la place du challenger : UMP ou PS ?

L’union pour chacun de ces camps est devenue une obligation impérative, tout manquement à cette implacable règle de la désignation du Président de la république, signera son arrêt de mort.

Il est encore trop tôt pour savoir si les centristes risqueront leur candidature, cela dépendra du candidat de l’UMP, avec Sarkozy ce sera la rupture, alors que Juppé garantit probablement une union dès le premier tour.

A gauche, c’est un peu plus compliqué, Mélenchon crie à qui veut l’entendre que le résultat des élections en Grèce le légitime pour être le candidat de rassemblement à la gauche du PS, à savoir celui qui fera donc tomber toute la gauche.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 18:50

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 19:21
Lendemain de victoire.

Syriza a de toute évidence emportée une large victoire, qualifiée d’historique, même si ses dirigeants manquent la majorité à deux sièges près. C’est le premier gouvernement anti austérité qui prend le pouvoir en Europe, même s’il faudra attendre quelques mois pour savoir jusqu’où cette résolution ira.

Alexis Tsipras a réussi à installer sa fédération de partis et de mouvements au sommet de l’état, il a réduit le Pasok (socialistes grecs) à sa plus simple expression, plus que 13 sièges sur une assemblée de 300 députés. La Nouvelle démocratie, gouvernement sortant, ne se porte guère mieux avec 76 députés. L’extrême droite recule, même si Aube dorée (Néo nazis) garde sa troisième place avec 17 députés.

C’est donc bien, n’en déplaise à certain, une gauche radicale qui s’installe au pouvoir à Athènes. Le nouveau Premier ministre a lancé aujourd’hui : « les Grecs laissent l’austérité derrière eux » … pour autant les réactions à Bruxelles et à Berlin ne se sont pas fait attendre. Les mises en garde se multiplient et à cette heure même, les ministres des finances européens tiennent une réunion pour examiner la situation.

Martin Schulz, le président du parlement européen a déclaré qu’Alexis Tsipras allait devoir faire des compromis avec ses partenaires européens. La dette du pays est gigantesque, 300 milliards d’euros, à savoir 175% du PIB. Pedro Passos Coelho, Premier ministre portugais de centre droit a de son côté rappelle les efforts fait par son pays et demande au nouveau pouvoir grec d’en faire autant, il l’appelle à « respecter les règles européennes ».

Pour s’assurer une majorité au parlement Syriza vient de nouer une bien étrange alliance avec Les Grecs indépendants (13 sièges). Ces derniers sont nés d’une dissidence de Nouvelle démocratie. Ultra nationaliste, proche de l’église orthodoxe ils expriment des thèses souverainistes, parfois limite islamophobes et anti immigrés. On se demande comment cette alliance pourra tenir à l’épreuve des faits …

Qualifié de Harry Poter de la politique grecque Alexis Tsipras a portant fait preuve à 40 ans d’un art consommé de la politique ralliant à sa personne de nombreuses personnalités depuis le Pasok jusqu’à une certaine frange de l’extrême droite

Il a su aussi s’entourer d’imminents économistes comme Yiorgos Stathakis et Giannis Dragasakis. Le premier âgé de 61 ans enseigne à l’université de Crète, il est l’auteur d’un ouvrage sur le plan Marshall, le second, âgé de 67 ans, spécialiste des questions économiques a été vice-ministre de l’économie de 1989 à 1990.

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 19:06
Le retour de la gauche en Grèce  en fanfare.

La victoire de Syriza était annoncée depuis un moment par la majorité des observateurs politiques. La question était de savoir quel serait son score et de combien serait l’écart avec Nouvelle démocratie. C’est chose faite et Alexis Tsipras n’aura pas besoin de chercher d’autres alliés que sa propre coalition.

Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures (heure française) Selon un sondage sorti des urnes, Tsipras obtiendrait entre 35,5 et 39,5 %, alors que Nouvelle démocratie du premier ministre sortant Antonis Samaras se situe dans une fourchette de 23 à 27 %. Le nombre de sièges gagnés se situe entre 146 et 158, avec une majorité absolue à 151… La majorité pour gouverner seul est donc à la portée de Tsipras. C’est d’ors et déjà une victoire historique que le peuple grec a salué par une immense explosion de joie en plein centre d’Athènes. Et cette clameur vient résonner jusqu’au cœur des capitales européennes et à Bruxelles.

Ce sont donc 9,8 millions d’électeurs qui ont été convoqués aux urnes ce dimanche pour élire leurs 300 députés. Cette élection devrait aussi entériner la quasi disparition du Pasok et malheureusement consacrer aussi le parti d’extrême droit Aube dorée à la troisième place.

Cette élection a été placée sous le regard de l’ensemble des européens, tant les enjeux sont importants, à savoir que fera exactement Tsipras et jusqu’où ira-t-il ? Une sortie de l’Euro est-elle envisageable et comment pourra –t-il appliquer son programme sans s’attirer les foudres de Bruxelles et du FMI ?

Comment cette élection va impacter les prochaines élections générales en Espagne ave la montée en puissance du parti frère Pomédos ? En cas de victoire aussi en Espagne, cette tension de la gauche venue du sud ne va-t-elle pas à un moment donné peser sur la situation politique à la française ?

C’est en milieu de matinée que le président de Syriza est allé voter dans le quartier populaire d’Athènes, Kypséli où il réside, dans une cohue indescriptible de journalistes et de caméras venus du monde entier pour assister en direct à son triomphe. Ce sont plus de 900 journalistes internationaux qui ont fait le déplacement, alors qu’ils n’étaient que 700 pour suivre les législatives de 2012. Alexis Tsipras a du jouer des coudes, aidé en cela par ses deux gardes du corps, pour se hisser sur une table et haranguer les dizaines de militants qui l’encourageaient de la voix. C’est en grec, mais aussi en anglais qu’il s’est exprimé : « « Le choix est plus clair que jamais. Soit la troïka revient et poursuit le travail de Samaras et la catastrophique politique d’austérité, soit on va vers une renégociation dure et difficile avec nos partenaires pour reconquérir une vie digne. » Et il conclut par : « Notre avenir commun en Europe n’est pas celui de l’austérité, c’est celui de la démocratie, de la solidarité et de la coopération ».

Mais sera-t-il en mesure de créer une véritable administration fiscale et de faire payer les armateurs et le clergé ?

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  • : Le blog de Jean pelletier
  • Le blog de Jean pelletier
  • : Pour suivre l'actualité politique, la défense de la propriété intellectuelle et suivre quelques conseils en gastronomie et en histoire
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L'auteur

  • Jean Pelletier
  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai   été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques.
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Bonne lecture.
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