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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 18:25

2020 restera dans les annales de notre histoire et peut être aussi celles de la planète. D’abord parce que nous n’avons jamais connu un tel niveau d’alerte et pris de telles mesures drastiques de confinement. Tous les établissements scolaires sont fermés, de même les musées et les salles de spectacles. Les rues se vident, les restaurants et les cafés font grise mine. Les entreprises généralisent chaque fois que cela est possible le télé travail. La raison a tout cela ? Une épidémie menace de faire exploser tout notre système sanitaire. Les pays se referment les uns après les autres, les avions cessent de voler et les bateaux de naviguer… et les bourses mondiales s’effondrent.

Nous pensions voir venir une catastrophe et un probable effondrement de nos sociétés dans les dix ans à venir en raison du réchauffement climatique. Nous avons été pris au dépourvu, la menace est venue de chauves-souris d’Asie et la déferlante a été rapide en moins de quatre mois elle a chamboulé toute l’organisation capitalistique mondiale. Là où les grèves, les manifestations, les protestations n’ont jamais réussi à faire plier les multinationales… un simple virus, inconnu à ce jour a peut être ouvert la boite de Pandore.

Il va falloir inventer, et c’est déjà en marche… le discours du Président hier soir était sidérant… une ode à la santé comme bien inaliénable de l’humanité, une remise en question de nos modes d’industrialisation et de consommation et un appel à réinventer un capitalisme à visage humain… Enfin ! Les mots ont été prononcés et enregistrés, il sera difficile de revenir en arrière.

La fermeture des écoles va nécessairement accélérer l’utilisation des nouveaux moyens numériques insuffisamment mis jusqu’alors à contribution.   L’organisation et la solidarité se sont mises en mouvement pour assurer la pérennité des centres de soins en inventant des modes de garde.

Quant au gouvernement, quant à l’Europe tiens c’est bizarre, mais la règle sacro-sainte (inscrite nulle part.. ) de la limite à 3 % des déficits est levée… pour faire face… on suspend momentanément les versements des cotisations sociales et des impôts en procédure simplifiée (je croyais que cela n’était pas possible, on prolonge la trêve hivernale pour soutenir les plus pauvres, on facilite la mise en chômage technique pour éviter des licenciements et l’état met largement la main aux portes-feuille…

On fait appel aux étudiants en médecine et au médecin en retraite, lesquels répondent massivement présent…

Le président Macron demande d’urgence un G7 et il l’obtient de Trump qui vient pourtant d’isoler l’Europe… Cette dernière n’a pas de compétence en matière de santé, qu’importe, on va changer tout cela… car le besoin d’Europe devint d’un seul coup nécessaire… quand tout va bien les brexiteurs ont le vent en poupe, quand l’alarme sonne on redécouvre les bienfaits de la communauté.

Bref… la peur devient un moteur puissant d’inventivité, de solidarité et de conscientisation. On pourrait presque reprendre espoir, si l’économie mondiale ne s’effondre pas d’un seul coup en emportant tout sur son passage. Les politiques si impuissants jusqu’alors ont pris leur courage à deux mains, les scientifiques si peu écoutés jusqu’alors dans leurs alertes sur la situation de la planète sont au centre des décisions des gouvernements.

Je n’oublie pas les épreuves des uns et des autres, et le malheur qui s’est abattu sur tant de pays, ni les souffrances, ni les deuils. Ils porteront tous à réfléchir sur notre destinée humaine commune. Nous pouvons survivre, nous pouvons construire une société plus apte à reconnaître la place centrale de l’humain. Nous pouvons ramener les puissances de l’argent à la raison. Chiche ?

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 09:01

Les derniers événements de Google, qui a annoncé la fermeture de son réseau social Google+, suite au piratage de 500 000 de ses comptes, illustrent bien l’enjeu de sécurité sur Internet. Cette affaire suit celle de Facebook, dont la dernière faille de sécurité a permis à des hackers de pirater les données de 50 millions de comptes. Les propos de son PDG Mark Zuckerberg, une fois de plus monté au créneau, n’ont pas suffi à rassurer les utilisateurs sur les conditions réunies par la société pour protéger leurs données.

De la même manière, les hackers professionnels mandatés par des États sont en mesure d’intervenir sur des campagnes électorales… Il semblerait que l’élection de Donald Trump ait été influencée fortement par l’activité peu orthodoxe de la société de conseil politique britannique Cambridge Analytica, qui en piratant des données personnelles sur Facebook (on parle de 87 millions de comptes), a su créer des algorithmes spécifiques susceptibles d’influencer les électeurs américains.

La technique numérique progresse au galop, laissant loin derrière elle le droit qui peine à s’ajuster, à s’adapter. Peu de pays ont à ce jour légiféré suffisamment loin pour assurer la protection des données personnelles. Les États-Unis n’ont aucune loi fédérale allant dans ce sens, seule l’Europe a adopté à ce jour une réglementation (RGPD – Règlement Général sur la Protection des Données).

L’avènement du Big data nous fait craindre le pire, sans filet de sécurité, comment pouvons nous concilier le bon usage du numérique avec le respect des libertés fondamentales ?

 

L'animateur

Olivier ITEANU est Avocat à la Cour d’Appel de Paris depuis 1989 et chargé d’enseignement à l’Université de Paris I Sorbonne dans le Master 2 droit du numérique.

Il est le fondateur et dirige la Selarl Iteanu Avocats, une Société d’Avocats composée de 12 professionnels, basée à Paris 8ème, 164 rue du Faubourg Saint-Honoré. Iteanu Avocats a une activité dédiée au droit du numérique.

Olivier ITEANU a développé son activité autour de quatre pôles : la propriété intellectuelle (logiciels, bases de données et création numérique), le droit des données personnelles et la e-réputation, la cybersécurité et le e-commerce. Iteanu Avocats offre des conseils (conseils, négociation et rédaction de contrats) et assure la défense (devant toutes juridictions étatiques ou privées) de ses clients.

Olivier ITEANU est l’auteur du premier ouvrage publié sur le droit français et Internet paru aux Editions EYROLLES en Avril 1996 « Internet et le droit » et de 4 autres ouvrages dont le dernier, « Quand le digital défie le droit » (Editions Eyrolles novembre 2016) a reçu le prix spécial du jury au Forum International de la Cybersécurité en 2017 (FIC 2017).

Olivier ITEANU est par ailleurs Vice-Président de l’Association Hexatrust & Cloud Confidence, cybersécurité et cloud de confiance, en charge du Groupe de travail juridique et lobbying, Administrateur et Secrétaire Général d’Eurocloud France, Président d’honneur du Chapitre Français de l’Internet Society (ISOC France) après avoir été son Président de Juin 2000 à Juin 2003 et Président de la coordination européenne des Chapitres de l’Internet Society de Juin 2003 à Juin 2004.

Il a été également désigné par le conseil d’administration de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l’autorité mondiale de gestion des adresses et noms de domaine Internet basée aux Etats-Unis en Californie, comme un des 9 membres du Comité d’Etude At Large Membership et l’un des deux représentants européens auprès de ce comité. Il est également membre pour deux années du comité de sélection de l’Internet Review Panel, chambre des recours de l’ICANN.

Cette conférence est ouverte à tous, inscription obligatoire, gratuit pour les adhérents Premium, 10 euros pour les Adéliens, 15 euros pour les visiteurs.

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 11:13

Les évolutions rapides de la science

Les sciences et les technologies médicales évoluent de plus en plus vite. Nous devons nous interroger : ce qui est possible “techniquement” est-il souhaitable ?

 

Un rendez-vous régulier

Les Etats généraux, organisés par le Comité consultatif national d’éthique, sont une phase préalable à la révision de la loi de bioéthique prévue fin 2018. En France, cette loi est révisée tous les 7 ans au moins. 

 

Nous sommes tous concernés

Ces enjeux nous concernent toutes et tous et nécessitent donc des débats les plus larges et les plus ouverts possible. Ils serviront à éclairer le législateur. 

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 17:05

J’ai reçu il y a quelques jours un mail par un membre de ma famille qui rejoignait mes propres préoccupations et inquiétudes. Il a été l’élément déclenchant de cet article. Le discours des élites et du pouvoir actuel à l’encontre des retraités est insupportable. Il se caractérise par une remise en cause du pouvoir d’achat des retraités sans précédent. Le tout accompagné, ici et là, par des propos invraisemblables sur la situation de « rentes » dont bénéficieraient les retraités, créant ainsi une situation d’inégalité avec les plus jeunes.

La Cour des comptes a fait la preuve une fois de plus de sa technocratie déconnectée du monde réel et jonglant avec les chiffres hors contexte. Prenons le propos du président de la Cour des comptes Didier Migaud (ex-socialiste) : « les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, notamment les jeunes »… il faut oser le dire…, parce que constater que les retraités sont en situation d’avoir plus d’argent que les jeunes qui débutent, c’est enfoncer une porte ouverte. Heureusement que toute une vie de travail se traduit par un avantage sur ceux qui commencent seulement leur vie de travail. 
Pourtant c’est bien à partir de ce curieux constat que Monsieur Migaud préconise de mettre fin à cet avantage en proposant les mesures suivantes : 

    •    « Il faudrait supprimer l’avantage de la majoration de 10 % des pensions de retraite pour les parents ayant élevé plus de 3 enfants »… Effarant, c’est-à-dire mettre au même niveau les couples qui ont élevé seulement un ou deux enfants avec ceux qui ont fait l’effort et le sacrifice financiers d’en élever plus de trois, et ainsi contribué à relever le niveau des actifs si importants dans notre système de retraite 

    •    L’abattement de 10 % de la déclaration de revenus devrait être supprimé pour les retraités, ils peuvent payer un peu plus d’impôt… 

    •    Aligner, bien sûr le taux de CSG aux pensions des retraites sur celui des actifs, c’est déjà « en marche »… 

    •    Enfin, un rappel est fait que les retraités ont un patrimoine plus élevé que les jeunes actifs…. Ce qui signifie qu’on peut les rectifier. 

Mais Didier Migaud se garde bien de rappeler que ces retraités qu’il qualifie de nantis ont travaillé dur et n’ont pas ou peu connu la semaine de travail à 35 heures et les RTT et que pour grand nombre d’entre eux c’était 3 puis 4 semaines de congés payés à tout casser. 
Un grand merci à la cour des comptes, relayé par l’actuel gouvernement de nous présenter ainsi en parasite, pour mieux nous tondre. 
Depuis le premier janvier, les retraités au-dessus de 1 200 euros par mois se sont vus prélever sans compensation aucune plus de CSG et ont pu constater ainsi la baisse de leur revenu net. 

Exemple un retraité qui touche 1 400 euros nets par mois perdra, chaque mois, 27 euros, soit sur l’année 324 euros. Rappelons que ce même gouvernement dans sa réforme de l’impôt sur les Grandes Fortunes a accordé des exonérations de taille, la ministre du Travail a ainsi bénéficié d’une ristourne de 82 000 euros. Le gouvernement pratique donc une bien curieuse solidarité qui consiste à vider les poches des plus petits retraités pour redonner largement aux plus riches, dont ses propres ministres. 

Cette mesure s’inscrit dans une longue série de mesures anti-retraités : 

    •    La suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs en2014 

    •    Le gel des pensions entre 2014 et 2016, déjà une augmentation de la part CSG des retraités décidée par Hollande (solidarité à répétition),  un petit +0,8 % en 2017 et l’annonce d’un nouveau gel pour 2018... 

Et si par malheur ce petit retraité à 1 400 euros net par mois a choisi le gaz pour se chauffer, il prend une augmentation de 6,9 %. Et s’il a réussi à garder une voiture (ce qui n’est pas évident avec le montant de sa pension) il devra rouler moins avec plus 7,6 euros par litre de gazole ou 3,9 centimes par litre d’essence. Il encaissera aussi les hausses des péages d’autoroute, à moins qu’il ne prenne que les petits chemins, puisqu’il a le temps, lui... 

Retraité… il n’est pas nécessairement habile avec internet, donc il utilise encore la poste et bien là aussi, la hausse sera de 9,6 % pour la lettre verte et 11,8 % pour le timbre rouge plus rapide… mais il peut aussi cesser d’écrire... 
Retraité, signifie, parfois un problème de santé, donc hospitalisation avec souvent une mutuelle pas terrible (avec 1 400 euros par mois il est difficile de se payer une mutuelle prémium) le forfait hospitalier passe de 18 euros à 20 euros. 

Et pour ceux qui ont la chance d’avoir encore une voiture et de rouler un peu malgré l’augmentation du gazole, méfiez-vous du stationnement, car selon les villes il peut augmenter jusqu’à 150 % cette fois. Les villes comme Paris se sont équipées de puissantes voitures-balais qui scannent des dizaines de milliers de voitures par jour et facturent des milliers de PV... 

Et enfin sur les petites routes… Petits retraités, méfiez-vous, le gouvernement a baissé la limitation de vitesse à 80 km/heure et multiplie les radars… 
Et si on parlait vraiment de solidarité en revoyant : 

    •    Le train de vie des sénateurs et des députés, c’est en cours, mais très modérément, sait-on que les hauts fonctionnaires comme Juppé et  Ayraut par exemple cumulent sans plafonnement toutes leurs retraites d’inspecteur des finances, de professeur, de députés, de ministre, de maire, de président de conseils généraux, etc. jusqu’à dépasser les 30 000 euros de retraite par mois ? 

    •    Le statut des anciens présidents de la République (nous en avons, hélas, 4 en vie) qui coutent 10,3 millions d’euros par an (chauffeurs, retraite, gardes du corps, personnels frais de voyages, logements de fonction, etc.). 

    •    Les très hauts salaires et les importantes primes défiscalisées que touchent les hauts fonctionnaires du Ministère de l’Économie des finances et du budget, ceux-là mêmes qui préconisent de baisser le pouvoir d’achat des petits retraités et qui ne lâchent rien sur le SMIC. 

    •    Des fonctionnaires européens exonérés d’impôt sur le revenu, des députés européens exonérés de CSG... 

Les retraités n’ont pas à justifier de leur patrimoine ou de leur retraite, ils l’ont acquis par leur travail. Ils contribuent à l’économie en consommant et en payant leur écot en TVA, en Impôts et taxes diverses. Les études montrent qu’ils se sont largement investis dans le bénévolat et permettent à de nombreuses associations culturelles, de loisirs et sportives de poursuivre leur activité grâce à leur dévouement. 
Et souvent, ils sont la véritable assurance pour leurs enfants et petits-enfants en difficultés, frappés par un chômage endémique et qu’ils aident du mieux qu’ils peuvent. 
Alors, debout les retraités, il va bien falloir trouver un moyen de se faire entendre en écrivant largement leur protestation à leurs députés, en envisageant peut être un mouvement national de grève du bénévolat pour pointer ce que serait la situation de nombreux organisme sans leur participation bénévole, en organisant des rondes régulières de protestation sur les places des grandes villes, bref en s’organisant. 
 

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17 juin 2017 6 17 /06 /juin /2017 15:19

On a droit à tous les superlatifs concernant, ce qu’il faut bien appeler l’exploit d’Emmanuel Macron, tant il s’est imposé brutalement dans le paysage politique en mettant à bas de puissants et anciens appareils politiques. Il crée un nouveau mouvement politique qui s’apprête à ravir une majorité inédite au parlement dimanche prochain. Jupiter, tel est le surnom du Président de la République, qui coure aujourd’hui dans toutes les rédactions.

L’homme est habile, intelligent et opportuniste. Mais il a aussi bénéficié de circonstances exceptionnelles que les Républicains et le Parti socialiste lui ont amenées sur un plateau. On peut, légitiment, s’interroger sur une hypothèse plus heureuse pour la droite qui aurait su opportunément se débarrasser du fardeau Fillon, pour pousser en avant un Alain Juppé bien positionné pour l’emporter… mais les républicains collectivement ont été incapables d’analyser sereinement la situation et de prendre les décisions radicales qui s’imposaient. Ils ont couru frénétiquement à la catastrophe, malgré certains d’entre eux qui avaient compris le piège qui se refermait sur eux. Aujourd’hui, même les bastions réputés les plus solides s’effondrent Nathalie Kosciusko-Morizet en fait l’amère expérience dans la deuxième circonscription de Paris (5, 6 et 7e arrondissement) où elle n’obtient au premier tour qu’à peine 18,13 % des voix contre 41,81 % pour son challenger Gilles le Gendre, candidat LREM soutenu par Jupiter.

C’est tout Paris qui est en déroute avec la défaite des candidats socialistes au premier tour et ceux de la droite qui se voient distancée dans leur fief… un ras le bol incroyable a saisi l’électorat de droite qui se met à rejeter tout ce qui leur rappelle l’ancien système, Éric Woerth dans la 4e de l’Oise est en ballotage très défavorable (devancé de 7 points par la candidate LREM) tout comme Gilles Carrez, théoriquement indéboulonnable de la 5e circonscription du Val de Marne, 10 points loin derrière la candidate LREM etc.… Il est désormais assuré que les Républicains ne seront même pas en capacité d’atteindre les 100 sièges…

Quant au Parti socialiste, il frôle l’anéantissement, comme la droite sur Paris, il est rayé de la carte (Plus aucun candidat au deuxième tour dans ce que furent ses bastions, les Hauts de France et la Seine Saint-Denis), le plus exemplaire, son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, régulièrement réélu est éjecté de sa circonscription parisienne. Pour Le PS, on n’est même pas sûr qu’il atteigne le seuil de 15 députés nécessaire à la formation d’un groupe parlementaire à l’Assemblée.

Là aussi les dirigeants du PS, aidés par l’ensemble de la gauche s’y sont bien mis, ensemble, pour organiser cette « raclée » qui restera mémorable. Le PS a cette fois-ci étalé au grand jour ses divisions et ses clivages idéologiques sans qu’aucun responsable ne soit de taille à les contenir, comme ont pu la faire dans le passé François Mitterrand, Lionel Jospin et même partiellement François Hollande (qui tout de même, au moins, avait réussi son élection de 2012).

Certes il faut bien reconnaître du mérite à Emmanuel Macron et ses équipes… mais sans la folie destructrice qui s’est emparée de la droite et de la gauche, aurait-il aussi bien réussi ?

Tout cela n’est pas très sain… et les lendemains désenchantés ne vont pas tarder à poindre le bout du nez. Le risque d’une abstention encore plus forte dimanche, pour ce deuxième tour, est une menace bien réelle pour le camp du président qui emporterait alors une victoire à la Pyrrhus. Je ne souhaite pas l’échec, bien au contraire, de cette nouvelle majorité, je souhaite seulement qu’elle soit bien lucide sur la réalité de son succès, et surtout de la faiblesse de ses soutiens dans l’opinion française, que va venir masquer artificiellement le résultat de dimanche soir.

Dans de telles conditions… est-il vraiment possible d’engager des réformes aussi drastiques, telles qu’annoncées par le président Macron et son premier Ministre de droite ? Il faudra toute l’intelligence et la force de Jupiter pour y arriver sans trop de déboires et de désillusions.

 

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 17:10

Ce second tour, qui semble-t-il, a ravi une bonne partie des observateurs politiques pour ce qu’il recélait de nouveautés et de ruptures, avec en particulier l’élimination des deux grands partis de gouvernement, est en fait un piège qui risque de se révéler mortel. Emmanuel Macron a-t-il conscience que, bien arrivé en tête, pour autant une partie de ses électeurs de premier tour l’on fait plus par calcul politique afin de la placer en tête au premier tour afin d’éviter un second tour calamiteux Fillon/Le Pen ? De fait, c’est une toute petite minorité de Français qui a adhéré à son programme politique.

Je ne dis pas cela pour le diminuer, ni même encore le discréditer, mais seulement parce qu’il devient nécessaire de remettre de l’ordre dans l’actuel débat politique particulièrement confus. Plutôt qu’un ordre politique nouveau en devenir, je dirai que c’est un désordre absolu qui s’installe et qui n’est pas rassurant pour l’avenir de notre démocratie.

J’entends Emmanuel Macron dire qu’il ne changera pas un iota à son programme, que « les Français l’ont choisi », non… une infime partie seulement adhère à sa personne et à son programme.

Et à l’heure de ce second tour où il faut impérativement faire barrage au FN pour nous éviter un désastre national, il nous faut voter Emmanuel Macron. Les sondages donnent à cette heure environ 60 /40 en faveur d’Emmanuel Macron. Mais si cela se confirme dimanche soir, le président élu Emmanuel Macron va-t-il là encore considérer que c’est une large majorité que les Français lui auront accordée, à lui et à son programme ?

Non, il n’est pas besoin d’être politologue pour comprendre cette difficulté à laquelle le futur président va se heurter, car une large majorité de ses électeurs seront prêts à manifester contre ses projets au premier jour de sa présidence. Et l’annonce réitérée de son intention de réformer tout de suite par voie d’ordonnances (encore faut-il qu’il ait une majorité à l’assemblée pour l’y autoriser) le Code du travail pendant l’été va entamer instantanément son autorité.

Le risque est grand de voir un Emmanuel Macron élu et descendre dans les sondages en se « hollandisant » à une vitesse grand V.

Ensuite très vite, les législatives vont refléter ce désordre ambiant, Mélenchon va poursuivre son entreprise de destruction du Parti socialiste sans pour autant en tirer le moindre profit politique en termes de majorité au parlement, comme au présidentielle, il assurera dans un grand nombre de circonscriptions l’élimination des candidats de gauche. Enfin la loi électorale aux législatives, autorise au second tour la présence de trois, voir quatre candidats qui peuvent se maintenir s’ils ont obtenu le nombre de suffrages rapporté aux inscrits suffisants (à savoir 12,5 %)… celui qui a obtenu le plus de voix est élu.

Sur cette base le désistement républicain (entre candidats de gauche) peut se faire, dans le climat de haine actuel on voit bien qu’à gauche cela risque d’être terrible. Là où le risque d’une élection d’un député FN est forte, la gauche a l’habitude de laisser la place au candidat de droite s’il est mieux placé (CF aux régionales dans le Nord et en en PACA), par contre la réciproque est rarement vraie de la part de la droite en faveur de la gauche.

Bref de cet état de désordre, il semble bien que les candidats FN soient en meilleure position de se faire élire que les candidats de gauche, de droite ou d’En Marche…

La recomposition du paysage politique risque bien plus de ressembler à un état de décomposition…

Il faudra nommer clairement les responsables, les dirigeants du PS et des Insoumis qui ont raté l’occasion historique d’être largement en tête de cette présidentielle au premier tour et qui ont préféré leurs misérables petits calculs personnels à l’intérêt général. Les leaders de la droite qui ont été incapables de virer leur candidat corrompu Fillon à temps et qui sont allés délibérément droit dans le mur et dans l’indignité absolue.

C’est une terrible erreur de dire que dans cette élection les Français ont voulu éliminer les deux grands partis de gouvernements… voyons ce sont les dirigeants de ces deux partis qui ont sciemment créé les conditions de leur échec et de leur élimination.

 

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 15:07

Ici et là les journalistes commentent l’indécision fortement marquée des électeurs… comment s’en étonner ? Certes, l’offre est large avec 11 candidats… il y en aurait pour tous les goûts de l’extrême gauche à l’extrême droite, sans oublier la droite extrême et le centre.

Mais une rapide revue de détail vient modérer cette appréciation trompeuse.

Commençons par la droite… l’offre se limite à Fillon et Dupont d’Aignan. Le premier a révélé une obsession monomaniaque pour l’argent facile et à tout va, suspecté de surcroit de détournement de fonds public… et puis peut-on confier la France à un homme qui avoue (malgré des rémunérations nombreuses et au-dessus de la norme) être incapable d’épargner… on croit rêver (au plutôt cauchemarder), le second est une caricature (en plus petit) de Marine Le Pen… difficile de faire son marché, les moins vertueux annonce tout de même leur intention de voter Fillon en se bouchant le nez… drôle de programme pour une droite ruinée financièrement par Sarkozy et qui s’apprête à se ruiner moralement dans les bras d’un Fillon costumé à 8 500 euros pièce.

Quant à la gauche, commençons par le PS, qui a eu la stupide idée d’organiser une primaire et a ainsi donné la main à l’extrême gauche pour désigner le candidat le plus minoritaire en son sein et de surcroit en posture de frondeur à l’égard de François Hollande… on s’étonne que dès lors nombres d’élus et de militants mettent les voiles pour d’autres horizons. Résultats des courses, Hamon s’écroule dans les sondages et frôle les 5 %, seuil de remboursement de la campagne. Pendant ce temps le seul candidat légitime s’est retiré de la compétition. François Hollande vit ses derniers jours au palais de l’Élysée et voilà un élément de notre protection qui va nous échapper, le temps des regrets va bientôt sonner. Reste l’inénarrable Mélenchon… qui gonfle dans les sondages, mais qui rugit comme un ogre et prône le « dégagisme » à tout va… et promet des lendemains qui chantent, payés à crédit, il annonce la fin de l’Europe et de l’Euro… rien moins que cela.

Les écologistes se sont étrangement auto dissous, incapables de s’organiser dans une force politique cohérente, laissant le champ libre à tous les arrangements possibles avec les autres candidats. EELV vient de faire les frais d’un accord de dupe avec le PS qui lui laissent des circonscriptions ingagnables avec un face à face avec des ex-PS refaçonnés à la mode Macron… résultats ils sont un peu partout, donc nulle part. Un gâchis à la hauteur de celui du PS.

Enfin, il nous faut bien parler de Macron, véritable ovni de la politique, illustre inconnu il y a encore trois ans, âgé de 39 ans, sans avoir exercé aucun mandat politique, le voilà qui fait la morale à toute la classe politique en annonçant des temps nouveaux… c’est donc en prophète qu’il fait campagne rassemblant à tout va : Robert Hue, Alain Minc, une pléthore d’anciens ministres de Jacques Chirac et les hiérarques déçus du PS, Manuel Valls en tête… et puis surtout tous les inquiets, dont je fais partie, qu’un second tour Fillon/Le Pen effraye… la peste ou le choléra, le choix déshonorant entre-deux mis en examens, avec à la clef, chacun dans son genre, un programme politique désastreux pour la France.

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 16:33

Le climat des affaires devient de plus en plus lourd et inquiétant pour la bonne santé de notre société. Marine Le Pen ne peut que se féliciter, et avec elles les forces de l’extrême droite des plus dangereuses. Sous couvert d’un visage rieur et amusé, elle organise derrière elle une force de frappe terrifiante. Un anti Sémite notoire vient encore de rejoindre son cabinet de campagne, alourdissant ainsi le poids des anciens des mouvements occidents et du GUD dans son équipe.

Cette fois, c’est la République qui se voulait exemplaire qui est encore une fois frappée en son cœur même, M. Le Roux a du quitter, à 6 semaines seulement de la fin de l’exercice de ce gouvernement, la queue bien basse, l’équipe de François Hollande. Encore une fois, pour une bien piteuse affaire d’emploi malvenu de ses deux filles encore lycéennes en tant qu’attachées parlementaires. Dans ses explications au moment de son départ, M. Le Roux s’est montré tout aussi pitoyable que F. Fillon sur le thème… « Hé quoi, j’avais le droit ».

Bref, l’argent de nos impôts a servi à payer le mariage de la fille de F. Fillon, mais aussi de fournir un abondant argent de poche aux deux filles du ministre de l’Intérieur, heureusement immédiatement exfiltré.

Pour le compte de mon camp (le PS) ce sont donc pas moins de cinq ministres qui ont dû partir dans des circonstances particulièrement pénibles pour la morale, l’éthique et le droit. Le 19 mars 2013, c’est le départ de Jérôme Cahuzac, jusque là ministre du Budget pour un compte caché en Suisse, puis le 31 mars 2014, la ministre en charge de la Francophonie Yamina Benguigui est contrainte à ne plus faire partie de l’équipe de Manuel Valls, pour avoir menti sur sa déclaration de patrimoine, mais à peine neuf jours se sont écoulés, que le tout jeune et tout nouveau secrétaire d’État au commerce extérieur Thomas Thévenoud est contraint à son tour de partir pour cause de fraude fiscale… mais ce n’est pas fini Kader Arif, secrétaire d’État aux anciens combattants s’en va aussi, impliqué dans une enquête pour favoritisme.

Mais dans l’interminable tunnel de malversation, de manquement à la parole donnée, de falsification de documents, de cadeaux acceptés à la légère, d’emplois fictifs et de circuits d’argent entre l’Assemblée, ses enfants et retour à son compte en banque, François Fillon reste le champion, incontestable de la magouille et du détournement de fonds. Mais lui, il a l’extrême impudeur de rester et de braver l’opinion publique avec un « Et alors » qui a glacé d’effroi la France qui se lève tôt et travaille beaucoup pour souvent pas grand-chose.

Ainsi donc, étions-nous condamnés lundi, à regarder un débat important pour notre avenir entre cinq prétendants à la charge suprême du pays, la présidence de la république, avec tout de même deux d’entre eux, mis en examen : Mme Le Pen et M. Fillon. Et cette situation surréaliste n’a semble-t-il gêné personne, ni les journalistes, ni les autres candidats, mis à part une sortie bienvenue de Jean-Luc Mélenchon pour remettre les pendules à l’heure.

Ainsi, somme-nous désormais la France qui gère et assimile à son plus haut niveau de responsabilité une corruption assumée, aimable, souriante… mais qu’en pense le conducteur pris au piège d’un radar sur la route, le contribuable en difficulté qui ne peut payer qu’avec retard ses impôts, la dame qui promène son chien et oublie de ramasser les déjections de son chien et se voit illico verbalisée, ou encore le fumeur intempestif qui a gardé l’habitude de jeter son mégot, pris à son tour au piège de l’amende, le travailleur qui a laissé passer son droit à stationner et qui voit son véhicule, son instrument de travail enlevé aussitôt par une entreprise privée au service de la ville de Paris et enfin le jeune conducteur qui n’a pas les moyens de conduire un véhicule aux normes parisiennes et qui se voit immobilisé et verbalisé.

Nous sommes dans la mascarade d’une démocratie vérolée avec la France d’en haut qui peut donc tout se permettre, en toute impunité, et la France d’en bas invitée à voter, mais qui, elle, trinque à chaque faux pas.

Est-ce encore possible de continuer comme si de rien n’était, doit-on laisser s’exercer la seule colère par le bulletin de vote en faveur de Mme Le Pen, avec les risques encourus ?

Ou bien allons nous lever pour dire non… pour refuser de payer collectivement l’impôt jusqu’à ce qu’un gouvernement intègre fasse rapidement les réformes de clarification et de transparence de la vie politique. François Hollande a avancé de quelques pas, mettons cela à son crédit, car il est bien le seul à s’y être engagé.

François Fillon a, par son attitude méprisante, jeté un opprobre définitif sur notre pays aux yeux de l’opinion internationale. Certes, les États-Unis se sont mis en difficulté avec l’élection de Donald Trump, mais la France en organisant une élection présidentielle avec deux candidats mis en examen, a fait bien plus fort.

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 18:16

La France a un problème, avec les migrants d’Afrique et du Moyen-Orient lesquels, outre la couleur de leur peau et le mépris que suscitent depuis les temps coloniaux leurs pays et leur culture d’origine, sont majoritairement musulmans.

Et la France n’est plus ni grande ni généreuse : elle bloque et elle régresse. Cela fait plus de 40 ans que les travailleurs émigrés d’Afrique et leur famille sont regardés de travers.

En leur temps, les migrants d’origine européenne ont eu eux aussi droit à leur dose de mépris, mais entre la couleur de leur peau et leur appartenance à la « communauté judéo-chrétienne » ils ont fini par être acceptés.

Avec un FN a 30% ou plus, il ne s’agit plus de se rassurer en chantant que les migrants sont formidables, surtout quand ce sont des artistes — ou des sportifs de haut niveau—, mais plutôt de se demander quand va-t-on accepter de faire sa place a l’Islam en France? Par exemple, en construisant des mosquées avec des financements publics ou encore en arrêtant de se braquer sur le port du voile pour ne prendre que deux exemples de nature très différente.

Pour extirper notre héritage xénophobe dont le fondement est précisément cette « certaine idée de la France » qui va de Louis XIV a de Gaulle en passant par Bonaparte, il ne s’agit ni de réécrire l’Histoire en mode coupable, ni de laïciser de force des populations encore, voire de plus en plus attachées à leur culture, et à leur religion.

Il s’agit d’énoncer une politique qui ouvre certaines portes et en maintient d’autres fermées. Une politique qui reposerait sur un nouveau Contrat Social avec des engagements précis pour désenclaver ces Français pas comme les autres. Bonne chance au futur président!!

 

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 19:26

La capacité au déni de François Fillon semble sans limites… Certes, l’affaire des costumes peut ravir les supporters d’Emmanuel Macron ou de la gauche en général, mais seule Marine Le Pen en tire peu à peu un profit, sans cesse croissant, au fil des sondages. Les derniers la donnent au premier à tour à 26/27 %. Fillon est la honte de la droite, mais il est surtout la honte de la République. Et si le parti Les Républicains risque bien d’être absent au second tour … le Front national s’envole, lui, allègrement dans les sondages et confère à la France un visage qui donne des hauts le cœur aux démocraties voisines

Son fameux « oui on m’offre des costumes et alors … » risque de rentrer dans le panthéon des phrases assassines, mais qui assassinent la République.

Cette incroyable révélation de la véritable personnalité de F. Fillon est en train de nous faire tous couler … Il n’est pas une journée où cet individu s’exprime, qui immédiatement donne un sentiment d’écœurement et de haut-le-cœur à la majorité des gens. Encore aujourd’hui, la présentation de son programme économique fait froid dans le dos. Ce type, qui a installé la plus incroyable pompe à fric de l’histoire de la démocratie française, n’hésite pas à annoncer du sang, de la sueur et des larmes pour tous les Français, en fait pas tous, puisqu’il propose d’abaisser la charge fiscale des plus riches. On a bien compris que tout cela s’applique bien à nous tous, mais pas à lui, ni à ses amis milliardaires.

 

Mais le pire dans cette histoire, c’est que les journalistes se comportent comme des « veaux », car seules l’annonce et la découverte d’une nouvelle avanie de F. Fillon les mettent en joie. Mais ils ne jouent en aucun cas le rôle que l’on attendrait d’une presse qui se respecte, à savoir de questionner, d’interroger le propos, de le creuser, d’investiguer la parole de M. Fillon.

Prenons un exemple, l’affaire des costumes offerts pour un montant total de 48 000 euros. À la limite, ce n’est pas le scandale qui est intéressant dans cette affaire. Lorsque F. Fillon sur Europe 1 dit « et alors ? », la question suivante aurait du être. « Le code de déontologie de l’Assemblée nationale fixe un plafond à 150 euros pour les cadeaux aux parlementaires … Monsieur Fillon puisque vous reconnaissez, même si c’est une affaire privée, des dons de costumes à 6 500 euros pièces, c’est donc que vous réfutez le code de déontologie de l’Assemblée nationale ? » … Que peut-il répondre ? Pourquoi cette question ne lui a pas été posée ? Autre variante : « Dans ce cas, Monsieur Fillon, si vous êtes élu Président de la République, allez-vous abroger le code de déontologie de l’Assemblée, ou alors faire passer le plafond actuel de 150 euros à 6 500 euros ? » … là, le débat devient intéressant et permet de mettre à jour la pensée profonde du candidat Fillon. Mais curieusement, les journalistes ne les posent pas, ils constatent et c’est tout.

De la même manière auraient-ils pu l’interroger à propos des emplois d’assistants parlementaires de son épouse et de ses enfants sur sa position sur le sujet en lui même.

Exemple de question : « Considérez-vous que les sommes d’argent mis à la disposition des parlementaires ne sont pas de l’argent public et avez-vous l’intention une fois élu de légiférer sur le sujet et dans ce sens, seuls les parlementaires auront la main sur ces fonds et ne devront rendre de comptes à personne ? ».

Bref, cette campagne est terrible, elle stupéfie le monde entier, et elle jette l’opprobre sur nos mœurs politiques.

Peut être l’histoire finira-t-elle, du moins provisoirement, bien, à quelques semaines du premier tour l’ensemble des sondages s’accorde à placer en tête Marine Le Pen et Emmanuel Macron … le deuxième tour semble aussi fatal à Mme Le Pen. Reste à espérer qu’une présidence d’Emmanuel Macron fera un ménage définitif sur ces pratiques écœurantes et qu’il approfondira l’œuvre déjà entreprise par le président Hollande sur la transparence de la vie politique.

Mais la chute de Fillon ne sera pas sans conséquence pour la droite … les règlements de compte seront terribles et il est à craindre que la partie la plus à droite des Républicains ne rejoigne officiellement les rangs du FN, lui donnant encore plus d’allant et d’énergie pour les échéances électorales suivantes.

La responsabilité d’Emmanuel Macron, élu président, sera alors cruciale … il sera condamné à réussir, car il sera, de fait, le dernier rempart contre l’extrême droite.

 

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  • Né en 1952, ancien élève de l’Institut d’études politique de Paris et titulaire d’une Maîtrise de Lettres , j'ai   été Directeur des Relations Extérieures de l’ADAMI et professeur associé à l'université d'Evry . Je suis aujourd'hui à la retraite et je continue à enseigner. Ce blog est né d'une passion celle de l'écriture, liée à mon insatiable curiosité., d'où la diversité des rubriques.
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